Ouyahia l’a réaffirmé jeudi dernier – Le développement des régions frontalières suscite un intérêt particulier de l’Etat

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Photo :PPAgency@

Le développement des r régions frontalières suscite un intérêt particulier de la part des autorités publiques qui leur a consacré des programmes et des budgets spéciaux en vue d’améliorer le cadre de vie des populations de ces régions.

Cette orientation de l’Etat a été réaffirmée jeudi dernier par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en réponse à une question d’un député qui l’a interpellé sur mes mesures et les dispositions prises par le gouvernement pour promouvoir et développer les zones frontalières. Il s’agit de la mise en œuvre d’une politique tracée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui accordait une importance majeur au développement des régions frontalières, profitable à leurs habitants, partant des principes suprêmes de l’Etat algérien, prônant le bon voisinage et la coopération commune, afin de réaliser le développement de ces régions, à travers la conjugaison de nos efforts et la mobilisation de nos moyens. L’enjeu d’aujourd’hui est le développement des zones frontalières qui jouissent d’une grande attention et appui de la part du président de la République, et ces zones nécessitent un intérêt particulier au vu de leurs spécificités par rapport aux autres régions des deux pays. Le développement doit englober toutes les aspects d’une vie décente pour les populations de ces zones et leur désenclavement à partir de la mise en place des infrastructures de base qui ouvrent la voie à la construction des grandes infrastructures socioéconomiques. Récemment, M. Bedoui avait sévèrement mis en garde contre toute tentative visant à mettre en péril la stabilité du pays, en affirmant que l’Etat « ne tolèrera aucune atteinte à sa stabilité et à sa sécurité et poursuivra son combat sans relâche contre le terrorisme pour assécher ses sources, défendre l’intégrité du territoire national et frapper d’une main de fer tous ceux qui veulent porter atteinte à la sécurité du citoyen ». Le citoyen algérien, dira-t-il, « s’était élevé en un seul homme, répondant à l’appel de la paix et de la réconciliation nationale, donnant ainsi une leçon de cohésion et de nationalisme », appelant, à ce propos, les citoyens algériens à « ne pas succomber aux appels de ceux qui veulent semer le doute et qui sont très loin des défis internes et externes auxquels fait face le pays », soutenant que l’Algérie est un Etat d’institutions respectueux de ses rendez-vous constitutionnels. Il avait également indiqué que le gouvernement compte mettre en place une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique aux régions du sud du pays, précisant que cette stratégie concernera tous les domaines de développement local et que tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet. Dans le même contexte, M. Bedoui a salué « la bravoure des enfants de l’Algérie qui ont atteint un haut niveau de conscience s’érigeant ainsi en soupape protection garantissant la stabilité du pays, rejetant de suivre ceux qui appellent à la fitna, jaloux des réalisations de l’Algérie, sous la direction éclairée du Président de la République qui met l’accent à chaque fois sur la poursuite de la démarche de développement, tout en plaçant le citoyen au cœur de tous ce que nous faisons dans le cadre de la sérénité et de la paix ». Le ministre n’a pas manqué également de saluer la maturité politique dans le pays, laquelle a été renforcée par de nouveaux principes et valeurs issues de la révision de la Constitution. M. Bedoui a rappelé, par la même occasion, que « ces acquis ont consolidé nos institutions constitutionnelles et assuré à la pratique politique en Algérie, toutes les garanties juridiques, ajoutant que «grâce à ces acquis, l’Etat algérien assure la prise en charge totale du citoyen et de sa sécurité, en élargissant le champ de ces libertés et en renforçant ses droits politiques et son droit au développement durable ». Par ailleurs, M. Bedoui a indiqué que l’État a mobilisé de « grands moyens matériels et humains pour promouvoir le développement à travers tout le territoire national, tout en accordant la priorité aux wilayas du sud et des Hauts Plateaux ainsi qu’aux régions frontalières qui devraient bénéficier également de ce développement », soulignant que les orientations du Président Bouteflika placent le Grand Sud et les Hauts plateaux au cœur de toutes les stratégies de l’État. « Le relance des deux fonds de développement du sud et des Hauts Plateaux et la mobilisation des ressources financières au profit des populations de ces régions, outre le développement des zones frontalières qui ont bénéficié d’importants programmes de développement, témoignent de la profonde conviction du président de la République à réaliser un développement équitable respectant les spécificités de chaque région du pays», a-t-il soutenu .Il fait savoir, en outre, que ces régions avaient bénéficié de la décision du président de la République portant dégel de toute opération impactant directement la vie de la population, et ce, en dépit des difficultés financières que traverse le pays notamment les secteurs de l’éducation , de l’habitat, de la santé et de L’énergie eu égard à leurs retombées directes sur la vie quotidienne des citoyens. «L’Algérie est fière aujourd’hui des réalisations importantes accomplies, qu’il s’agit d’infrastructures, de logement, de structures de santé ou d’éducation, avec plus de 27.500 établissements éducatifs et 106 établissements universitaires, en sus d’infrastructures sportives et de jeunesse», s’est-il encore réjoui. À ce propos, le ministre de l’Intérieur a souligné que « ces acquis grandioses apportés par le président de la République avaient pour ultime objectif de servir le citoyen et la nation, et ce loin de tout calcul, surenchère ou dans le cadre d’une échéances politique quelconque », tout en se félicitant des acquis de la sécurité et de la stabilité, « des acquis arrachés grâce aux sacrifices consentis par les enfants des différents corps de sécurité, à la tête desquels, les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) déployés sur les frontières ». « L’Algérie ne serait pas sortie de la décennie noire, sans la mobilisation des éléments de l’Armée et la conscience des citoyens qui se sont mobilisés autour des institutions constitutionnelles, vainquant ainsi le terrorisme barbare, dont des résidus agonisent actuellement et rendent leur dernier souffle», a-t-il mentionné. Dans ce cadre, M. Bedoui a appelé toutes les franges de la société à « se mobiliser plus que jamais et à faire preuve de vigilance et à être à la hauteur de la grandeur de notre pays, de ses institutions constitutionnelles et des sacrifices des éléments des différents corps de sécurité ».