Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a estimé, lundi, que la violence contre les femmes est une « pandémie mondiale » qui a de lourdes conséquences pour les familles et la société.
Intervenant à l’ouverture d’un événement à New York commémorant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, M. Guterres a fait valoir que cette violence constitue un « affront moral à tous, un signe de honte dans toutes les sociétés et un obstacle majeur à un développement inclusif, équitable et durable ». Pour le chef de l’ONU, la violence à l’égard des femmes et des filles sous toutes ses formes est « la manifestation d’un profond manque de respect, un échec des hommes à reconnaître l’égalité et la dignité des femmes ». Il s’agit d’une question de droits humains fondamentaux, a-t-il insisté, mettant en avant le fait que la violence peut revêtir de nombreuses formes, allant de la violence domestique au trafic, de la violence sexuelle en conflit avec le mariage des enfants, aux mutilations génitales et au féminicide. M. Guterres a aussi rappelé que la violence a de « lourdes conséquences pour les familles et la société, avec de graves conséquences pour les enfants ainsi que sur les conséquences à long terme pour la santé physique et mentale et les coûts pour les individus et la société ». En 1999, l’Assemblée générale a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et a invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l’opinion au problème de la violence à l’égard des femmes.