Les jeunes promoteurs de micro-entreprises dans le dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) bénéficient d’un nouvel échéancier pour le remboursement de leurs dettes auprès des banques, a indiqué mardi la directrice générale de l’Agence, Samira Djaïder, écartant tout effacement de ces dettes.
« Ceux qui n’ont pas pu apurer les dettes contractées auprès des banques peuvent bénéficier d’un échéancier de remboursement afin de pouvoir pérenniser leurs activités », assuré la responsable sur les ondes de la radio nationale, excluant par ailleurs tout effacement de ces dettes. Elle a souligné, par la même occasion, que des jeunes promoteurs en butte à des difficultés de remboursement « avaient bénéficié d’un effacement des pénalités de retard et des intérêts cumulés », relevant que cette décision « avait permis à 160.000 promoteurs de rembourser leurs dettes auprès des banques ». La responsable a fait savoir que 21.000 promoteurs ont fait appel au Fonds de garantie pour surmonter les difficultés de remboursement. Sur un autre registre, la directrice générale de l’ANSEJ a évoqué des financements qui n’ont pas eu les résultats escomptés dans certains secteurs, plaidant pour « un meilleur ciblage des activités porteuses et créatrices d’emplois ». Elle a souligné, dans ce sens, que des micro-entreprises avaient été financées et lancées dans certains secteurs, mais se sont avérées inadaptées créant même une saturation de l’activité comme c’était le cas dans le transport de voyageurs dans les milieux ruraux et urbains. La première responsable de l’ANSEJ a souligné à cet effet que la priorité a été accordée depuis aux secteurs les plus porteurs à l’instar de l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, et celui de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche avaient installé récemment un groupe de travail chargé de l’élaboration d’un programme visant l’encouragement des jeunes et le renforcement de leur participation aux activités agricoles, à travers la création de micro-entreprises dans le domaine agricole, au titre de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et de l’ANSEJ. Ce groupe de travail s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations issues des assises nationales sur l’agriculture pour accorder davantage d’intérêt à la formation dans le domaine agricole et ses filières dans les systèmes universitaire et de formation ainsi qu’aux dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes, en orientant leurs efforts vers le secteur agricole.
Houda H