Le Vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mourad Haliss, a affirmé hier à Dubrovnik (Croatie), que « l’approche réformiste » initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait joué « un rôle efficace » dans la création d’une dynamique multidimensionnelle « ayant contribué à réaliser » les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) avant les délais impartis (2015), indiquait un communiqué de l’APN.
« L’approche réformiste initiée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika avait un rôle efficace dans la création d’une dynamique multidimensionnelle ayant contribué à réaliser les objectifs du millénaire pour le développement avant les délais impartis (2015) », a indiqué M. Haliss lors des travaux de la Conférence parlementaire sur « Le renforcement de la sécurité démocratique en Méditerranée, défis communs et responsabilité partagée », précisant qu’il s’agissait de « la vulgarisation des niveaux d’accès des citoyens à leurs droits en termes de travail, de santé, d’enseignement, d’habitat et bien d’autres », d’autant que « l’Algérie avait adopté des plans de développement ambitieux ayant amélioré la qualité des infrastructures ». Le vice-président de l’APN a expliqué, par ailleurs, que l’Algérie « a vécu » depuis le début du troisième millénaire « de grandes mutations au niveau des infrastructures », initiées par le chef de l’Etat en vue de « franchir un pas gigantesque concernant les volets politique, juridique, économique, sociale, culturelle et diplomatique », ajoutant que la pays « a lancé d’immenses chantiers de réforme et de modernisation » des structures de l’Etat, à l’instar de la réforme de la justice, du système éducatif et celle de l’enseignement supérieur. A ce propos, M. Haliss a fait savoir que ces réformes « ont contribué au renforcement de la stabilité recouvrée par l’Algérie grâce à la loi de la concorde civile et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, lesquelles ont permis à l’Algérie de recouvrer sa santé, sa sécurité et ses ambitions en termes de liberté, de justice et de progrès ». Selon la même source, M. Haliss a évoqué, à cette occasion, les « choix stratégiques » adoptés par l’Algérie, lesquels l’ont érigée en modèle de stabilité et de sécurité dans son espace géopolitique, en témoignent « les rapports internationaux sur le terrorisme ainsi que la carte mondiale des combattants terroristes étrangers. Cette carte fait de l’approche algérienne en matière de lutte antiterroriste un exemple efficace à suivre pour l’instauration de la stabilité et la résolution des conflits par la réconciliation nationale, une approche adoptée par l’Algérie dans la résolution pacifique des conflits en respectant la souveraineté et l’unité des pays loin de toute ingérence, à l’instar du règlement du conflit armé entre l’Ethiopie et l’Erythrée en 2000 et du recouvrement de la paix au Mali après la signature, par les parties maliennes, de l’accord d’Alger en 2015. La Libye s’attèle, de son côté, à préserver sa souveraineté dans le cadre de cette approche algérienne, a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Haliss a salué le « professionnalisme » de l’Armée nationale populaire (ANP) dans leurs opérations « préventives » de concert avec les autres corps sécuritaires, la qualifiant de « rempart » face aux différentes menaces qui guettent les pays voisins.
N.I