Le plus grand défi qui attend l’Algérie est « essentiellement économique », a estimé samedi à Khenchela le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, précisant que ceci appelle à réfléchir sur les possibilités de créer des emplois et bâtir une économie libre centrée sur l’entreprise privée.
Animant un meeting à la maison de la Culture Ali Souaï en présence de militants et sympathisants de son parti, Amara Benyounès a plaidé pour une « cohésion » entre les partis politiques autour du « projet économique » du pays. Il a également mis l’accent sur la nécessité de « trouver des solutions aux problèmes économiques posés » et ce, a-t-il dit, par la création d’emplois permanents. « L’Algérie a un manque en main d’úuvre, notamment dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’agriculture, où le besoin en postes d’emploi, estimé à deux millions, s’en ressent », a-t-il soutenu. « Nous ne devons plus demeurer tributaire dans notre économie des revenus provenant de l’exportation des hydrocarbures », a souligné, dans ce contexte, le SG du MPA. Par ailleurs, Amara Benyounes a estimé que « la prochaine élection aura lieu dans une totale démocratie et seul le peuple décidera qui sera le président de la République », avant d’ajouter que son parti « ne renoncera point à la démocratie ». Après avoir indiqué que le MPA « depuis sa création, a soutenu le président de la République, Abdelaziz Bouteflika », M. Benyounes a affirmé que sa formation politique « a son propre agenda et son conseil national prendra sa décision et sa position le temps venu quant à la prochaine élection présidentielle ».