Cent (100) étudiants ont rejoint jeudi, l’Ecole supérieure de la sécurité sociale (ESSS), au titre de l’année 2018-2019, dans le but d’obtenir un Master dans 4 spécialités de formation supérieure relatives au domaine de la protection sociale, à savoir: la spécialité juridique, la gestion stratégique et la gestion informatique.
Présidant la cérémonie de lancement officiel de l’année scolaire de cette école, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Mourad Zemali a affirmé que cet établissement scientifique avait pour objectifs « la consolidation des connaissances et des capacités fondamentales, afin de garantir le bon fonctionnement du système de la sécurité sociale, selon les normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) et le développement de l’échange d’expériences en matière de sécurité sociale au double plans régional et international ». Outre la formation en Master, M. Zemali a précisé que l’ESSS œuvrait à « développer la formation continue dans le domaine de la protection sociale, pour assurer la qualification de la ressource humaine », contribuant ainsi à « la promotion continue du système de la sécurité sociale », ajoutant que cette école a été placée « en cotutelle pédagogique » du ministère du Travail et de celui de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Devenue « un pôle de formation et de spécialisation dans le domaine de la sécurité sociale et de sa modernisation tant au niveau national que régional », le ministre a indiqué que l’ESSS a vu « la sortie de trois promotions composées de 221 étudiants d’Algérie et de différents pays africains », rappelant que la concrétisation de cet édifice scientifique intervient « conformément aux instructions du président de la République Abdelaziz Bouteflika ». Le ministre a rappelé les conventions bilatérales de coopération, conclues entre l’ESSS et les établissements de sécurité sociale de Mauritanie, Mali, Niger, Cameroun, Tunisie et Sénégal. Le directeur de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Boukezzata Djamel, a évoqué dans son intervention, un projet de décret fixant les conditions et modalités d’exercice de la tutelle pédagogique sur les établissements de formation supérieure relevant d’autres départements ministériels qui « paraitra prochainement dans le journal officiel ». Ce projet intervient, a-t-il précisé, pour actualiser les dispositions du décret 83-363, promulgué le 28 mai 1983, et ce conformément aux développements et nouveaux critères du secteur de l’Enseignement supérieur. Le responsable a fait savoir que six (06) secteurs dont les ministères du Travail, de la Culture et du Tourisme disposaient d’écoles ou d’instituts nationaux supérieurs soumis à la tutelle pédagogique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, précisant que la tutelle pédagogique constituait un « accompagnement » de toutes ces écoles pour garantir la cohésion du système de l’enseignement supérieur en Algérie.
N.I