Un colloque international sur la thématique de l’expérience algérienne en matière de réforme pénitentiaire à travers la coopération avec l’Union européenne (UE) s’est ouvert ce jour à Alger.
Lors de ce colloque de deux jours, organisé en collaboration avec la Commission européenne, il sera procédé à « l’exposition des réformes opérées dans le secteur pénitentiaire dans différents domaines: législatif et réglementaire, humanisation des conditions de détention, telle que stipulé par les traités internationaux en matière de droits de l’homme, promotion des ressources humaines et application des programmes de réinsertion ». Ces réformes concernent, également, « la modernisation du secteur pénitentiaire, par le biais de la construction d’établissements pénitentiaires en conformité avec les standards internationaux, l’introduction de l’informatique et la planification stratégique dans la gestion des établissements pénitentiaires ». Ce colloque « est une opportunité pour mettre en exergue les aspects positifs de la coopération avec l’Union européenne, qui a contribué à la réforme pénitentiaire à travers deux programmes », note le ministère de la Justice. Le premier programme a concerné l’appui de la réforme pénitentiaire en Algérie pendant la période 2008-2014 et comporte 4 axes essentiels: la réinsertion, la formation des ressources humaines, les systèmes informatiques et la sécurité, alors que le second programme consiste en le jumelage avec l’administration française et italienne et tend à concrétiser et mettre en oeuvre l’Accord d’association entre l’Algérie et l’UE, pendant la période allant du 16 mai 2016 au 15 novembre 2018, précise-t-on. Il est prévu au deuxième jour de cette rencontre l’organisation pour les participants d’une visite à un établissement pénitentiaire et à l’Ecole nationale des fonctionnaires de l’Administration pénitentiaire. Le colloque verra la participation, notamment, des directeurs des administrations pénitentiaires française, italienne, tunisienne, libyenne, mauritanienne, malienne, nigérienne et burkinabé, les représentants de différentes organisations internationales en Algérie: CICR, UNICEF et PNUD, ainsi que l’ambassadeur de l’UE à Alger.
Abdelhak M