Ligue 1 Mobilis: La violence dans les stades de retour

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Rien ne va plus dans le championnat de Ligue 1 Mobilis. Alors que des voix se sont élevées pour contester l’arbitrage, voilà que la violence dans les stades a refait surface pour ternir davantage l’image d’un football national dont le niveau reste à désirer.

La 8e journée du championnat de Ligue 1, disputée ce week-end, a été malheureusement marquée par des scènes de violences, en l’absence de mesures adéquates pour mettre fin à ces comportements irresponsables. Alors qu’il devait constituer une fête de football entre deux des meilleures formations du pays, le choc ES Sétif-JS Kabylie disputé, jeudi dernier, au stade du 8-Mai-1945 (victoire 1-0 pour la JSK), a été émaillé par de regrettables incidents dont ont été victimes les supporters de la JSK, présents en nombre pour soutenir leur équipe qui caracole en tête du classement. A la fin de la rencontre, les fans kabyles ont été bombardés par des projectiles et des pierres, ce qui les a poussés à descendre sur la main courante se mettre à l’abri. A l’origine de ces actes, les joueurs de l’Entente ont longuement contesté l’arbitrage de l’international Mehdi Abid Charef, qui à leur yeux, les a privés d’un penalty en seconde période, dans l’action qui a emmené le but kabyle. Samedi au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa, les supporters du MOB n’ont pas apprécié la défaite de leur équipe à la maison face à la JS Saoura (1-0). A quelques minutes de la fin de la partie, les fans ont commencé à jeter toutes sortes de projectiles, ce qui a poussé l’arbitre à interrompre la rencontre avant de la poursuivre. Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre clairement un supporter voulant agresser le caméraman de l’ENTV, avant d’être appréhendé par le service d’ordre. En Ligue 2, le derby algé- rois RC Kouba-USM El Harrach (0-0) disputé, samedi, au stade Benhaddad a également été marqué par de violents accrochages entre les supporters des deux camps, même en dehors de l’enceinte sportive de Kouba, ce qui a contraint les forces anti-émeutes à intervenir pour calmer les esprits. Alors que la situation risque de prendre des proportions alarmantes au fil des journées, liées notamment à l’enjeu qui va devenir important pour l’une ou l’autre équipe, la FAF est appelée plus que jamais à mettre le holà et prendre les décisions qui s’imposent pour éviter que ce genre de comportement sirresponsables ne se reproduisent à l’avenir. Selon la Radio nationale, le bureau fédéral de la FAF songe à annuler la sanction du huis clos, seule alternative pour punir ce genre de « délits », et la remplacer par des amendes financières pouvant atteindre les 100 millions de centimes. M. A.