832 personnes au moins ont perdu la vie, vendredi, à la suite du séisme et du tsunami en Indonésie, selon un nouveau bilan annoncé ce dimanche. Comme le craignaient les secours, le bilan du séisme et du tsunami qui ont touché, vendredi, les îles de Célèbes, en Indonésie, ne cesse de s’alourdir.
Il s’établit désormais à 832 morts, indique le responsable des secours ce dimanche matin. Trois Français figurent parmi les disparus, a-t-on appris. Face à l’étendue des dégâts, le bilan ne peut pour l’instant n’être que provisoire. «Nous avons des difficultés à déployer de l’équipement lourd pour retrouver des victimes dans les décombres des bâtiments car de nombreuses routes conduisant à Palu sont endommagées», a déclaré, samedi, à la presse le directeur de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Willem Rampangile. Plusieurs milliers d’habitations, ainsi que des hôpitaux, des centres commerciaux et des hôtels se sont effondrés et un pont a été emporté lors de la catastrophe, a détaillé Sutopo Purwo Nugroho, porteparole du BNPB lors d’un point de presse à Djakarta. «Le tsunami n’est pas venu tout seul, il a entraîné des voitures, des troncs d’arbres, des maisons», a expliqué le porte-parole du BNPB, ajoutant qu’en pleine mer, les vagues du tsunami avaient pu atteindre une vitesse de 800 km/h. Il a prévenu qu’il pourrait y avoir des dégâts très importants ainsi que d’autres victimes le long de la côte au nord de Palu, plus proche de l’épicentre du séisme. Palu, une ville de 350 000 habitants, se trouvait à 80 km de l’épicentre du séisme. Ce dernier a détruit de nombreux bâtiments, selon les autorités indonésiennes. Il a été suivi d’un tsunami de 2 m, qui a submergé plusieurs bâtiments et inondé une mosquée, alors que l’alerte au tsunami venait d’être levée. L’Indonésie avait déjà été frappée en août par une série de tremblements de terre qui ont fait plus de 500 morts et environ 1500 blessés sur l’île de Lombok, voisine de Bali. En décembre 2004, un tsunami faisant suite à un séisme dans la région de Sumatra avait tué 220 000 personnes dans la région, dont 168 000 rien qu’en Indonésie.