« Depardieu est un ami de l’Algérie…Sa vie privée ne nous concerne pas. Nous n’allons pas le lâcher.
Il sera derrière le succès de ce film international”. C’est en ces termes que le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi a répliqué à la polémique née autour du choix de l’acteur français, Gérard Depardieu pour incarner le rôle de “Dey Hussein” dans le film “Ahmed Bey”. Le ministre de la Culture s’est dit étonné par la polémique qui a accompagné l’arrivée en Algérie de la star du cinéma français, Gérard Depardieu, pour le tournage du film “Ahmed Bey”. “L’Algérie ne lâche pas son ami d’autant plus qu’il soit une célèbre star du cinéma mondial, qui a des positions humaines, honorables en soutien à l’Algérie et un des défenseurs des mouvements de libération”, a indiqué lundi Azzeddine Mihoubi en marge d’ouverture de la session du Parlement. “L’affaire de viol pour laquelle il est poursuivi en France est une question personnelle qui le concerne, y compris les autres questions…Nous, nous avons misé sur un artiste car nous voulons un film d’envergure mondiale qui fera la promotion du cinéma algérien et de l’Histoire d’Algérie”, a-t-il souligné. Et Mihoubi d’enchaîner:”L’acteur français a terminé dimanche le tournage de ses scènes. Pas de polémique. Notre politique est tout à fait claire et nous n’avons toujours soutenu les acteurs algériens. D’ailleurs, le rôle de l’acteur principal «Ahmed Bey» a été initialement confié à un acteur algérien, mais le réalisateur et la productrice ont jugé que le film a besoin d’un nom d’une renommée mondiale pour donner de l’envergure à ce long métrage…A propos de la rémunération, il faut dire que nous parlions de Depardieu, un poids lourd du cinéma mondial et un professionnel qui a incarné les plus importants et plus célèbres rôles”. Sur l’interdiction de projection du film “Larbi Ben M’hidi” du réalisateur Bachir Derrais, il a souligné que ” la décision a fait couler beaucoup d’encre compte tenu de l’importance de ce film de taille qui retrace le parcours d’une grande personnalité historique…la commission de visionnage et de sélection du Centre national d’études et de recherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre n’a pas interdit la projection du film mais elle a émis des réserves…”
B.M
