La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a rendu hommage, mardi à Alger, à la famille du 1e Directeur général (DG) de ce corps, le défunt moudjahid M’hamed Yousfi qui a occupé ce poste, de janvier à octobre 1963, avant sa nomination, la même année, comme premier ambassadeur d’Algérie en Suisse.
Organisé par l’Association « Machaâl Echahid » dans le cadre de la célébration du 56e anniversaire de la création de la police algérienne, l’hommage a été marqué par la présence de personnalités historiques, d’enseignants et d’étudiants de police et a vu, également, une présentation d’une biographie sur sa vie de lutte, politique et diplomatique, par Mohamed Lahcene Zeghidi, enseignant d’histoire à l’Université d’Alger. M. Zeghidi a précisé que l’ancien moudjahid Yousfi, décédé en Suisse le 7 novembre 1994, n’était pas seulement l’un des piliers de la lutte de libération nationale, mais était également la base-arrière de la Révolution algérienne à Madrid (Espagne). Le défunt est également considéré parmi les personnalités nationales importantes ayant contribué à l’organisation du corps de la police au lendemain de l’indépendance, d’autant qu’il a été chargé, en 1963, de la mission d’organiser, d’encadrer et de poser les fondements de ce corps, a ajouté le même intervenant. Par ailleurs, le contrôleur de police et directeur central, Chawki Abdelkrim, a donné un aperçu historique sur la police algérienne, relevant qu’une bataille de recrutement a été menée, après l’indépendance, parmi les rangs des moudjahidine et de la jeunesse algérienne qui ont fait l’objet de sessions de formation rapide, en focalisant sur le côté physique et l’utilisation des armes pour être et été répartis, ensuite, à travers les différents commissariats de police à travers le pays, constituant, ainsi, a-t-il dit, le premier noyau de la police algérienne. Outre ses missions sécuritaires au niveau national, la police algérienne contribue d’une façon effective et continue aux différentes instances et organisations internationales et régionales, à l’instar d’Interpol et Afripol, a précisé le même responsable, rappelant que l’Algérie avait occupé, en 2017, la 7è place au classement des pays les plus sûres au monde, élaboré par l’Institut américain « Galop ».
Houda H