Le Directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a appelé mercredi à Alger « à l’amélioration de la prévention et au renforcement de la formation scientifique afin de relever le niveau de la prise en charge médicale des éléments de la police ». Intervenant lors de la 10 eme journée médico-chirurgicale de la Sûreté nationale sur « l’hépatite virale », le directeur général de la Sûreté nationale a mis l’accent sur l’importance de « l’amélioration de la prise en charge médicale en vue de préserver la santé des éléments de la Sûreté nationale », appelant au « renforcement des activités de sensibilisation et de prévention contre les différentes maladies ». Le général major Hamel a rappelé, dans ce sens, « la stratégie de la DGSN en matière de soutien à la formation, basée, a-t-il dit, sur « le programme de développement du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui accorde une attention particulière à la ressource humaine », et ce par le soutien de la formation dans plusieurs domaines pour que chacun, puisse dans sa spécialité, accomplir ses missions avec « maîtrise et savoir faire ». « Le policier dont les tâches sont souvent dures et pénibles a besoin d’une prise en charge médicale et psychologique, en vue de surmonter les difficultés et les pressions auxquelles il est confronté et qui peuvent influer négativement sur son travail », a estimé M. Hamel. Il a évoqué, dans ce contexte, toutes les réalisations accomplies à ce jour, citant l’établissement hospitalier régional de la Sûreté nationale à Oran, premier du genre en Algérie, affirmant que « des structures sanitaires similaires sont en voie de réalisation dans différentes régions ». Il a mis en exergue, dans le même sens, le rôle du centre d’imagerie, inauguré en 2016 et équipé de matériels médicaux de pointe. Au terme de son allocution, M. Hamel a salué les efforts des autorités publiques visant à « donner une forte impulsion à la santé au sein de la Sûreté nationale, en coordination avec tous les spécialistes et les médecins en vue de soutenir l’investissement intellectuel et la recherche scientifique dans ce domaine ». Pour sa part, le directeur de la Santé, de l’action sociale et des sports à la DGSN, le contrôleur de police, Boubakeur Bou Ahmed a souligné l’importance de « ce genre de rencontre pour l’échange de vues avec les praticiens de la santé sur les moyens de lutter contre les maladies graves, comme l’hépatite ». Cette rencontre de deux jours sera sanctionnée par des recommandations visant à promouvoir le traitement et à améliorer la prise en charge et la prévention contre les différentes maladies graves. Evoquant les nouvelles réalisations accomplies par les services de Sûreté nationale dans le domaine de la santé, il a rappelé la création, depuis 2011, de 7 unités spécialisées dans le traitement à domicile dans les wilayas d’Alger, Oran, Constantine, Annaba et Ouargla. Plus de 1500 interventions à domicile ont été effectuées dans le cadre des soins, a-t-il précisé. Dans une déclaration à la presse, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Ismaïl Mesbah, a mis en avant « les efforts consentis par l’Algérie en matière de lutte contre l’hépatite B, à travers l’adoption du programme de l’ONU de lutte contre cette maladie et l’élaboration d’un programme national visant à consacrer la vaccination obligatoire et le diagnostic précoce. L’Algérie a enregistré de « grandes avancées en termes de maîtrise et de lutte contre cette pathologie, à travers l’instauration de la vaccination obligatoire et sa généralisation à 90% depuis l’année 2000 ». Il a précisé que l’accent est mis sur « les actions de sensibilisation notamment dans les milieux universitaires et des jeunes, les plus exposés au risque de toxicomanie et de relations sexuelles non protégées ». Des spécialistes et des professeurs en médecine, ainsi que des médecins et des paramédicaux retraités de la Sûreté nationale ont été distingués à cette occasion, en reconnaissance de leurs efforts pour la promotion de la santé au sein de ce corps constitué.