Migration clandestine / L’Algérie  au service de l’Afrique

0
1323
Photo : PPAgency@

L’Algérie  fait l’objet des attaques extérieures émanant des pays  qui refusent l’accès  des émigrants  africains  à leurs territoires dans des centres d’accueils après la déclaration de Abdelkader Messahel de refus toute possibilité « d’ouverture par  l’Algérie d’une zone de rétention », au moment ou les conditions  nécessaires pour le rapatriement des migrants clandestins vers leur pays  d’origine se déroule  dans le respect de leur dignité.

Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a estimé mercredi à Alger que les rapports de  certaines organisations non gouvernementales contre l’Algérie sur la  gestion du phénomène de migration clandestine « sont infondés ». Lors d’une conférence intitulée « Bouteflika et la solidarité avec  l’Afrique…soixante ans d’amitié, de solidarité et de coopération », animée  au siège du parti, en présence des ambassadeurs de plusieurs pays  africains, M. Ould Abbes a affirmé que les rapports de certaines ONG sur le  dossier de la migration clandestine « sont infondés et ne suscitent pas la  préoccupation de l’Algérie », précisant que « des Gouvernements étaient  derrière ces ONG ». Il a salué, à cet effet, la réponse du ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel qui avait écarté toute possibilité « d’ouverture par  l’Algérie d’une zone de rétention ». Le SG du FLN a ajouté que l’Algérie a garanti toutes les conditions  nécessaires pour le rapatriement des migrants clandestins vers leur pays  d’origine dans le plein respect de leur dignité. Dans son allocution, l’ambassadeur du Niger à Alger a souligné que  l’histoire de l’Algérie est « riche en réalisations importantes en faveur du  continent », ajoutant que le retour des migrants clandestins à leur pays  (Niger) est intervenu « sur la base d’un accord avec l’Algérie ». »Les parties qui critiquent l’Algérie au sujet de ce dossier doivent  savoir que la loi interdit à tout étranger de fouler le sol d’un Etat  déterminé sans visas », a-t-il poursuivi. Dans ce cadre, le chargé d’affaire auprès de l’ambassade du Tchad en  Algérie a affirmé que « l’Algérie avait renvoyé, il y’a quelques années, 500  ressortissants tchadiens à leur pays dans le cadre du respect des droits de  l’Homme et de la loi ». Evoquant le thème de la conférence, M.Ould Abbès, a salué le rôle du  Président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika dans le renforcement des  relations de l’Algérie avec les pays africains avant et après  l’indépendance, affirmant que « les africains, que ce soit les responsables  ou les catégories populaires, notamment au Mali, connaissent le Président  Bouteflika depuis l’époque de la guerre de libération, la période à  laquelle il avait établi des relations de fraternité et de solidarité avec  les pays du continent ». Dans le même cadre il a rappelé que « le Président Bouteflika a  poursuivi son parcours après l’indépendance au service des questions du  continent africain et la défense de ses intérêts, en occupant le poste de  ministre des affaires étrangères de 1963 à 1979 », ou la diplomatie  algérienne, a-t-il ajouté, avait connu « son âge d’or ».     Il a rappelé aussi la solidarité de l’Algérie, sous la direction du  Président Bouteflika, avec l’Afrique dans les moments les plus difficiles et dans les catastrophes naturelles à travers l’octroi d’aides humanitaires  à un nombre de pays africains et l’effacement de la dette d’un autre  nombre. Au plan international  le rôle du Président Bouteflika  dans la défense des questions de la paix aux foras internationaux,  notamment la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud lors des travaux de  l’Assemblée générale des nations unies qu’il avait présidé en 1974 a été salué  par tous les peuples épris de paix et de justice.

A.S.