Les spéculations vont bon train / Qui pour diriger les Verts ?

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Il ne se passe pas un jour que Dieu fait sans que pour autant  ne point annoncer que tel entraineur a été contacté et que tel non. Bref le samedi c’est le bosniaque. Le lendemain c’est plutôt le français Renard .

Le  lundi une autre version et on évoque Gourcuff. Puis par la suite c’est Cuper, si ce n’est pas Queiroz.  Entre le choix du public algérien (Halilhodzic), le souhait des cadres de l’EN (Gourcuff) et la préférence de quelques membres du bureau fédéral (Hervé Renard), c’est l’indécision qui plane quant au successeur de Rabah Madjer. C’est dire que les spéculations vont bon train sur l’identité du futur coach des Verts.  A cet effet, les choses sérieuses ont commencé, mais dans un contexte plein de confusion dans la mesure où, selon notre enquête, certains médias se sont mis de la partie pour imposer «leur favori». Pour ce choix, Kheireddine Zetchi a décidé d’impliquer tout le monde et «même le ministre de la Jeunesse et des Sports», affirme-t-on.  A propos des contacts, selon un membre du Bureau fédéral, les discussions pour un éventuel come-back de Vahid Halilhodzic ont commencé avec une première entrevue «entre le Bosniaque, Zetchi et Haddad Rebouh», nous a-t-on dit. Pour le moment, le Bosniaque a demandé un temps de réflexion, d’autant plus qu’il ne manque pas de contacts. Tous les indices montrent que la piste de Halilhodzic risque de ne pas aboutir, surtout que le Bosniaque avait décliné la sollicitation et l’offre du président de la République Abdelaziz Bouteflika après son retour du Brésil. Du profil du futur sélectionneur des Verts dressé par Zetchi, «on doit trouver un sélectionneur qui connaît le football africain et qui a réalisé des résultats par le passé», précise le président de la FAF. Hervé Renard semble y répondre parfaitement.  Pressés par le temps, les responsables du football algérien ont entamé des contacts avec Hervé Renard, surtout que l’ex-coach de l’USMA est bien parti pour ne pas rester à la tête des «Lions de l’Atlas», comme en témoignent les déclarations du président de la FRMF, Faouzi Lekjaâ. Ce dernier aurait, selon la presse marocaine, réclamé le maintien du directeur technique national sortant, Nasser Larguet, dont le mandat à la tête de la DTN a pris fin samedi 30 juin, plus de prérogatives puisque le coach français a l’intention d’opérer quelques changements au sein de son staff avec, selon notre source, la fin de la collaboration de son adjoint, Mustapha Hadji, qui ne fait plus l’unanimité chez certains cadres de l’équipe. Là aussi, on évoque les bonnes relations entre Hervé Renard et Rebouh Haddad pour essayer de convaincre le technicien français. La troisième piste, qui était envisageable jusqu’à lundi dernier, est celle de Christian Gourcuff, qui a le soutien de plusieurs cadres de l’EN, mais qui a fini par s’engager avec le club qatari d’Al Gharrafa.  En somme, en plus des Halilhodzic et Renard, d’autres noms ont été cités, ceux de Carlos Queiroz, Hector Cuper, Alain Giresse, Djamel Belmadi et l’actuel sélectionneur du Nigeria, Gernot Rohr, qui présente le profil idéal du fait qu’il a été sélectionneur du Niger, du Burkina Faso, du Gabon et récemment du Nigeria. Mais est-ce que la nomination d’un nouveau sélectionneur résoudra tous les problèmes de l’EN et ceux du football algérien en général ? Ce n’est pas évident, dans la mesure où au sein de l’EN, il existe bel et bien des conflits. En effet, le mal qui ronge la sélection nationale est plus profond en raison de l’absence de concurrence. Sinon, comment expliquer ces écarts disciplinaires de certains «intouchables» de l’EN ? Le manque de joueurs répondant aux critères d’internationaux nous a porté de grands préjudices, c’est ce qui fait que certains joueurs privilégient leurs clubs par rapport à l’EN comme l’attestent leurs prestations peu convaincantes. Mais là, c’est une autre affaire, le choix du futur sélectionneur devra répondre à un certain nombre de critères pour rallumer la flamme de l’EN.

Tassadit H