Plusieurs phénomènes mettent le continent africain au défi. Que ce soit la crise migratoire ou le développement socio-économique, les Etats sont appelés à traduire, sur le terrain, leurs stratégies mûrement élaborées. Il faut dire que la stabilité d’un bon nombre d’Etats africains, repose sur la sécurisation des frontières contre tout danger extérieur.
Mais au-delà de ce fait, la stabilité tient aussi dans l’impulsion d’une dynamique socio-économique, à même de permettre le développement national. Et pour ces causes, plusieurs Organisation africaines, se battent aux côtés de la société civile africaine. Leur combat est d’actualité en témoigne la tenue prochaine de la 2ème Conférence internationale des ONG africaines, membres du Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC), du 19 au 21 novembre prochain, à Alger. Selon les organisateurs, la deuxième édition sera placée sous le thème « Préparer l’Afrique au défi de la crise migratoire et du développement économique et social du continent dans le cadre d’une préparation accrue et d’un partenariat solide entre société civile, pouvoirs public et secteur privé ». Cette 2eme conférence s’inscrit, informe-t-on de même source, dans la continuité des recommandations de la 1ère Conférence, tenue en décembre 2017 dans la capitale guinéenne, Conakry. Trois principales thématiques sont prévues. Le premier thème concerne les « Migrations et développement en Afrique, états des lieux, enjeux et perspectives » alors que le second traitera de « l’Autonomisation et insertion socioprofessionnelle des jeunes en Afrique ». Pour ce qui est du 3eme, le thème choisi concerne « le Partenariat et la coopération à dimension multilatérale pour l’entreprenariat, l’innovation et l’industrialisation inclusive et durable ». Les prenants part à la conférence saisiront l’occasion qui leur est donnée, d’élaborer une « stratégie commune pour entendre la voix de l’Afrique dans toute sa composante économique, politique et social ». Cette stratégie pourra par la suite proposée lors du prochain « Forum mondial sur la migration et le développement », qui se tiendra du 5 au 7 décembre 2018 au Maroc, ainsi que la « Conférence internationale sur la migration 2018 », organisée par l’ONU aussi au Maroc les 10 et 11 décembre, la même année. Notons à ce sujet qu’ils seront quelques 500 participants à prendre part à cet évènement, dont le président de la Commission africaine et des prix Nobel pour la paix, et des représentants de l’UE et des Etats-Unis d’Amérique. Plusieurs autres organisations internationales, dont le Parlement africain de la Société civile ainsi que les Collectifs des étudiants étrangers africains en Algérie, sont, en outre, partenaires dans cet évènement, organisé à l’initiative de l’Association nationale des Echanges entre jeunes (ANEJ), en partenariat avec plusieurs organismes. Malgré leur organisation, confirmé par plus d’un, les ONG africaines, peinent cependant à faire entendre leur voix. Elles doivent de conjuguer plus d’efforts, à la fois, pour réaliser leurs objectifs, mais aussi, optimiser leur capacité opérationnelle.
Amel Driss/Ag