Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a reçu, lundi à Alger, séparément, les ambassadeurs des Pays-Bas, d’Espagne et de Hongrie avec lesquels il a abordé la coopération bilatérale et les perspectives de développement du partenariat notamment dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, des investissements et la formation.
Lors de l’audience qu’il a accordée à l’ambassadeur des Pays-Bas, M. Robert Van Embden, « les discussions ont permis de faire un large tour d’horizon de la coopération bilatérale et des perspectives de développement du partenariat notamment dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et des technologies appliquées à la santé ». A cet effet, l’ambassadeur des Pays-Bas a informé que l’attractivité du marché algérien se traduit par l’existence d’une « grande volonté des entreprises hollandaises à accompagner le développement du secteur de la santé en Algérie ». Dans ce cadre, le Pr. Mokhtar Hasbellaoui a souligné que « les pouvoirs publics encouragent tous les projets d’investissement conformément aux orientations de son Excellence le Président de la République ». Par ailleurs, le Professeur Mokhtar Hasbellaoui, a évoqué avec l’ambassadeur d’Espagne, M. Santiage Cabanas, des modalités pratiques de la mise en œuvre effective du mémorandum d’entente signé entre les deux pays en 2015. A cet effet, « une délégation d’experts algériens doit se rendre prochainement à Madrid pour finaliser les projets prioritaires de coopération prévus dans le mémorandum notamment dans les domaines de l’organisation du prélèvement d’organes et des systèmes d’information en santé ». En outre, la mise en œuvre du programme de formation dans le domaine de la santé entre l’Algérie et la Hongrie a été au centre des discussions entre le ministre de la Santé et l’ambassadrice de Hongrie, Mme Helga Katalin Pritz. Les deux parties ont convenu que « les relations bilatérales dans le domaine de la santé doivent être hissées au niveau des relations d’excellence qui unissent nos deux pays ». Pour cela, la mise en œuvre effective du programme de formation a été discutée ainsi que « la nécessité pour les firmes hongroises d’équipements médicaux présentes en Algérie de développer un partenariat dans les domaines de l’industrie et de la maintenance alors que les laboratoires pharmaceutiques hongrois gagneraient à s’investir dans un partenariat de recherche et de production en Algérie au regard du potentiel du marché algérien et des opportunités stratégiques qu’il offre ».
Yasmine Derbal / Ag