Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a procédé lundi à l’installation du Comité sectoriel permanent de la recherche (CSP).
Cette installation se veut une concrétisation des recommandations issues des Assises nationales de l’agriculture, tenues sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et conformément aux lois en vigueur régissant la recherche scientifique et le développement technologique, a précisé le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la pêche dans un communiqué. Au cours de cette réunion, le ministre a indiqué que le CSP était un véritable espace de communication, de concertation et de coordination entre les institutions de recherche et développement du secteur de l’agriculture, des forêts et de la pêche. A ce titre, M. Bouazghi a dit accorder une « importance capitale » au fonctionnement de cet organe, afin de promouvoir et de conforter le rôle de la recherche scientifique et du développement technologique dans les divers domaines de l’agriculture, compte tenu de son apport dans le progrès et la modernisation du secteur, a précisé la même source. Le ministre a, par ailleurs, exhorté les membres du CSP de traduire les recommandations résultant de leurs discussions au stade de concrétisation sur le terrain pour répondre aux préoccupations du secteur, en matière de progrès technique. Pour rappel, le CSP a pour mission notamment de promouvoir, coordonner et évaluer les activités sectorielle de recherche scientifique et de développement technologique, ainsi que de réunir et proposer les éléments nécessaires à l’élaboration de la politique sectorielle en matière de recherche scientifique et de développement technologique. Le comité est chargé aussi de veiller à la mise en œuvre et au suivi coordonné des programmes de recherche et d’en apprécier les résultats, ainsi que d’évaluer les activités de coopération dans le domaine de la recherche, de donner un avis sur les projets de création de laboratoires et de services de recherche au sein des établissements d’enseignement et de formation supérieures. Il a également les prérogatives de consolider les bilans établis par les organes d’évaluation relevant des structures d’exécution des activités de recherche et aussi de proposer les programmes sectoriels devant faire l’objet d’un financement dans le cadre du Fonds national de recherche, a fait savoir le communiqué.
N.I