La présidente du Croissant-Rouge algérien a de nouveau accusé des ONG étrangères d’orchestrer une campagne contre l’Algérie. « Celle-ci est en rapport avec sa position sur la question des réfugiés subsahariens», a-t-elle soutenu, lundi, lors du forum de notre confrère « Le Courrier d’Algérie».
Selon elle, « les critiques émanent toujours des mêmes ONG, avec la complicité de certaines parties algériennes que nous considérons comme non crédibles ». Pour elle, «ces organisations et les Etats qui les soutiennent auraient dû condamner l’Otan et ses alliés qui avaient attaqué la Libye et provoqué la situation chaotique que connaît le continent africain». « L’Algérie a été critiquée aussi en raison de ses positions stables et de son refus de l’ingérence dans les affaires des autres pays », a-t-elle ajouté. « Elle est solidaire avec les peuples Palestinien et le Sahraoui. L’Algérie est pour la paix, le dialogue et la réconciliation », a-t-elle poursuivi. Il faut que l’opinion publique se réveille et comprenne qu’il est temps que ceux qui ont causé ces drames à nos frères africains payent le prix en apportant des aides au développement, afin de permettre à ces jeunes d’avoir des emplois, et vivre dans la paix et de stabilité », a lancé Mme Benhabiles. Cette dernière a rappelé que « notre politique humanitaire s’enracine dans nos valeurs ancestrales et traditions ». « Nous partageons les joies et les peines de nos frères africains à qui nous voulons adresser un message d’espoir, d’amour et de solidarité », a-t-elle renchéri. S’agissant du plan d’action du CRA, Mme Benhabiles a confié que l’un objectifs de la stratégie mise en place par le CRA vise à venir en aide aux populations des régions des montagnes, sahariennes et frontalières. « Le rôle du CRA est complémentaire aux efforts de solidarité de l’Etat », a-t-elle réaffirmé. L’invitée du « Courrier d’Algerie » a tenu enfin à remercier vivement le Président de la République qui a pris la décision de supprimer le couffin de ramadhan. « Au CRA et depuis 2014, elle était perçue comme une atteinte à la dignité du citoyen », a-t-elle fait savoir avant la création d’un fichier national afin de recenser les familles en difficulté.
M.M