La commissaire en charge des infrastructures, de l’informatique, de l’énergie et du tourisme à la Commission de l’Union Africaine (UA), Amani Abou Zeid a fait part, lundi à Alger, de sa disponibilité à œuvrer au « renforcement et au développement » du partenariat avec l’Algérie notamment dans le « domaine du tourisme ».
L’Algérie, en dépit de ses atouts touristiques, peine à lancer le domaine que l’on estime à même de contribuer au développement du pays. Vantées par plusieurs Etats étrangers, les potentialités, on fait encore une fois émerveiller avec quelques réserves toutefois. En effet, le commissaire en charge des infrastructures, de l’informatique, de l’énergie et du tourisme à la Commission de l’Union Africaine (UA), Amani Abou Zeid a relevé à l’issue d’une audience accordée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Hassan Mermouri, quelques difficultés qui empêchent le secteur de proliférer.
Cette situation ne caractérise pas uniquement l’Algérie, tout le contient africain en pâti. Selon cette même responsable, malgré ses atouts tourisme africain « continue encore à avoir un rôle secondaire sur le marché mondial », ajoutant que la situation ne pouvait se rectifier sans la « conjugaison des efforts des différents pays africains pour parvenir aux solutions à même de booster la dynamique touristique dans le continent », précise un communiqué du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
La responsable a évoqué les entraves liées au développement du secteur dont le manque de la communication touristique, notamment l’exploitation et l’utilisation des moyens et techniques modernes de l’information et de la communication pour la promotion des destinations africaines. Parmi les problèmes soulevés précédemment, faute de stratégie adéquate, le tourisme algérien peine à développer les infrastructures, résultant d’une difficulté pressentie dans le volet investissement, ou encore le problème du foncier.
Notons au sujet de l’investissement, que les pouvoirs publics avaient procédé auparavant, à l’allègement de la procédure de traitement des dossiers au profit des investisseurs, entrant d’ailleurs dans le cadre de la lutte contre la bureaucratie. A cela s’ajoute, les potentialités qui ne sont pas mises en valeur. Mis à part le Sahara et Taghit, dans lesquels on s’y rend pour fêter le nouvel an, que connait-on ? En effet c’est toute la destination Algérie qu’il faut encourager.
Amani Abou Zeid saisira cette occasion pour faire part de sa disponibilité au renforcement et au développement du partenariat algérie-Union Africaine, notamment dans ce domaine qu’est le tourisme. Pour ratifier cette relation, la commissaire a adressé une invitation au ministre du secteur, Hassan Mermouri une invitation à prendre part à la 1ère Conférence ministérielle africaine du tourisme prévue au Zimbabwe.
L’Algérie, pourra-t-elle, par le biais de son ministre, « contribuer à la mise en place d’une stratégie touristique des pays africains permettant au continent d’occuper une Le ministre du Tourisme, indique-t-on, dans le communiqué, « a accueilli avec satisfaction toutes les propositions formulées par la responsable de l’Union pour la relance du tourisme en Afrique ». Le ministre a d’ailleurs réitéré la disposition de l’Algérie à renforcer les liens de coopération avec cette organisation dans le but de redynamiser le secteur du tourisme et de l’artisanat, aussi bien en Afrique qu’en Algérie. Ceci dit, en prenant compte des développements qui s’effectuent dans le monde, notamment en termes de standards, pour répondre aux différents défis.