Les courts métrages présentés lors de la compétition nationale dans le cadre du Festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) présagent « de bonnes augures pour l’avenir de ce genre artistique et pour le cinéma algérien », a estimé le cinéaste, Samir Ben Yala.
S’exprimant dimanche en marge de la clôture de cette compétition, lancée samedi dernier, à la cinémathèque de la ville d’Annaba, le cinéaste et membre du comité de lecture du scénario au centre de cinéma de Paris (France), a indiqué que les jeunes réalisateurs de ces courts métrages ont surpris par « la qualité du travail présenté, le choix du sujet, de la manière de le traiter, et le message à transmettre ». Il a déclaré par ailleurs « même si quelques lacunes ont été repérées dans certains courts métrages, le travail présenté est généralement bien réfléchi ». La deuxième journée de cette compétition nationale du court métrage a vu la présentation de neuf (9) films, dont les thèmes ont traité plusieurs questions d’ordre social, entre autres les difficultés de la vie moderne, les problèmes familiaux, l’espoir et le suicide. Le film « Salem My Brother » du réalisateur, Sabri Kahlerras, raconte une des plus grandes problématiques de la vie moderne, l’amour et l’extrémisme, les conflits et les guerres. De son côté, le film de la réalisatrice, Farah Abada, intitulé « Je suis là », qui a été longtemps ovationné par le public de la cinémathèque ainsi que par les invités d’honneur, relate l’histoire de Souad, une artiste de 34 ans, passionnée de danse et qui pratique sa passion dans les rues d’Alger et fait face au regard médusé d’une société peu habituée à ce qu’on outrepasse des traditions fortement ancrées. Pour rappel, quinze (15) courts métrages sont en lice pour cette compétition nation à la 3ème édition du Festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) et la meilleure production remportera « le prix du jujubier d’or » et sera projetée dans la rubrique « Short corner » au festival de Cannes (France) prévu le 8 mai prochain. Il est à noter qu’un atelier de formation dans les techniques cinématographiques du court métrage, notamment celui du film documentaire, sera organisé demain à la maison de la culture Mohamed Boudiaf d’Annaba au profit d’une dizaine de jeunes amateurs du 7ème art. Cette session sera encadrée par le réalisateur et le scénariste belge, Charlie Van Damme.