«Les créances non payées de l’éclairage public des Collectivités locales sont estimées à 4,8 milliards de dinars.» C’est ce qu’a indiqué la directrice au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Nahla Kheddadj.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée à Alger sur «l’efficacité énergétique» dans les collectivités locales, Nahla Kheddadj, a fait savoir également que la facture de l’éclairage public des Collectivités locales est estimée annuellement à 13 milliards de dinars. En effet, cette responsable estime qu’il est nécessaire d’œuvrer à la réduction des charges budgé- taires des Collectivités locales en matière d’électricité et de gaz, relevant que la facture de consommation de ces deux matières représentait de 2 à 5% de l’ensemble des dépenses de gestion de la commune notamment, at-elle poursuivi. Elle souligne que la conjoncture exige une rationalisation des dépenses en plus de la préservation de l’environnement à travers la réduction des émissions de gaz et la création d’emploi. Concernant les problèmes auxquels sont confrontés les Collectivités locales en matière d’énergie, Nahla Kheddadj a évoqué l’incapacité des communes à s’acquitter des factures d’électricité et du gaz, précisant que l’éclairage public représente 77% de leur consommation d’énergie.
Les lampes «LED», comme solution…
Parmi les solutions proposées, Kheddadj a mis en avant l’impératif de relancer le plan de sensibilisation sur l’utilisation des lampes «LED» et un programme ambitieux pour exploiter l’énergie solaire dans la production de l’électricité. Le but de cette rencontre est de «sensibiliser à l’importance de la promotion de l’efficacité énergétique dans les collectivités locales» mettant en avant «la mise en place d’un nouveau modèle de consommation fondé sur la rationalisation de la consommation énergétique et la transition graduelle vers les énergies renouvelables».