Les fédérations nationales affiliées à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont réitéré, ce lundi, à Alger, à l’occasion d’une réunion de coordination, leur engagement à consolider les acquis sociaux et économiques.
Cette réunion tenue au siège de la Centrale syndicale a été organisée pour coordonner les «préparatifs des festivités commémoratives du double anniversaire 24 février marquant la création de l’UGTA en 1956 et la nationalisation des hydrocarbures en 1971». Elle a aussi été voulue par les secrétaires généraux des fédérations nationales de l’UGTA, pour dénoncer les comportements contraire à l’action syndicale, dont ceux de l’ancien secrétaire national chargé de l’Organique au sein de la centrale syndicale, Mohamed Tayeb Hamarnia», qui a été, a-t-on expliqué la raison du «départ de plusieurs militants de l’UGTA». En effet, à l’occasion de l’ouverture à l’université de Batna-1 du 12e congrès de wilaya de l’UGTA, le mois dernier, le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd avait indiqué que la préservation des acquis permettait à l’Algérie «d’être forte quelles que soient les difficultés». «Nous sommes aujourd’hui tous tenus d’œuvrer pour trouver les solutions pour bâtir une économie forte et autonome capable d’affronter les fluctuations du marché mondiale et les retombées négatives de la mondialisation, de créer des emplois pour les jeunes et de la richesse, et de pré- server le pouvoir d’achat», avait-il ajouté à ce propos. Et pour atteindre cet objectif, l’UGTA compte sur le soutien de ses partenaires. Comme indiqué par Sidi Saïd, précédemment, l’UGTA est aujourd’hui «une organisation respectée grâce à cette politique adoptée également avec le gouvernement». Et par politique, il entend parler du «dialogue calme et rassembleur», qui permet aussi d’«obtenir des acquis pour les travailleurs algé- riens, d’atténuer leurs souffrances et de préserver la stabilité du pays». Et dans ce sillage, rappelons que la stabilité du pays tient aussi de la santé de son économie et sa souveraineté. Un point qui n’a pas été négligé. Car, faut-il le rappeler, la Charte sur le Partenariat sociétaire, signée en décembre dernier par le gouvernement, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Patronat, s’inscrit dans le cadre de la relance et la diversification de l’économie nationale. A travers cette Charte, les signataires entendent «promouvoir et protéger la production nationale et réduire les importations pour préserver les réserves de change et assurer la satisfaction des besoins de l’entreprise nationale et des citoyens». Il sera également question de promouvoir le partenariat Public Privé (PPP). L’Algérie dispose des atouts lui permettant de consolider son économie et demeure prête et engagée à appliquer les mesures qui s’imposent pour un redressement efficace et dynamique.