Le président du FCE, Ali Haddad, a salué, dans un discours la charte pour la mise en œuvre du partenariat public privé. «Je n’ai pas de mots pour décrire ma fierté et ma joie de faire partie des artisans de cette refondation historique du modèle économique algérien», a déclaré Haddad dans une allocution prononcée à l’occasion de la signature de la Charte pour la mise en œuvre du Partenariat Public-Privé.
Pour le président du FCE, désormais «il n’y a plus d’entreprises privées ni d’entreprises publiques, mais des entreprises nationales algériennes qui vont cimenter et renforcer le socle de l’économie de notre pays». Ali Haddad a en parallèle appelé à accélérer le rythme des réformes. «Je ne serais pleinement satisfait que si nous prenions, dans cet exercice de concertation, des engagements que nous serons en mesure de tenir de manière très pragmatique et concrète dans les semaines voire dans les jours à venir. Il est, en effet, important que nous tenions compte du facteur temps», a affirmé le président du FCE. Ce dernier estime en outre que «le fossé se creuse avec les pays développés et même avec certains pays en développement. Notre pays recule dans le classement Doing Business. La fracture numérique est telle qu’il nous faudra mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard». «Plus que jamais nous devons prendre conscience collectivement que notre société est anesthésiée par la rente et que nous avons le plus grand besoin d’un consensus national pour en sortir», a affirmé Ali Haddad, qui propose de prendre avantage de la jeunesse algérienne et de sa diaspora, «deux réservoirs inestimables et inépuisables, mais qui ne sont hélas, pas suffisamment exploités, ni considérés à leur juste valeur».