Les prix à l’importation d’une large gamme de produits ont enregistré une hausse moyenne de 5% sur les neuf premiers mois de 2017 par rapport à la même période de l’année 2016, selon une enquête de l’Office national des statistiques (ONS).
Sur les premiers mois de l’année 2016, les prix à l’importation des produits alimentaires et agroalimentaires, avaient connu une disparité. L’on estime que pour cette année encore, la situation est demeuré identique. Ainsi, les prix à l’importation ont grimpé pour les groupes, respectivement, d’alimentation, boissons et tabac (+9%), des biens de consommation (+5,7%), des équipements industriels (+3,7%) et des matières premières, énergie et lubrifiants (+2,1%). A l’exception de ces hausses, les prix à l’importation des équipements agricoles, des produits bruts et des demi-produits, ont connu des baisses. Selon le même document, les prix ont baissé de plus de 26% pour les équipements agricoles et de 8,4% pour les produits bruts (-8,4%) alors que les demi-produits ont connu une baisse de 5,2% des prix. Notons que les importations, avaient, durant cette même période de l’année, peu baissé. Elles s’établissent à «33,92 milliards $ (MDS USD) contre 34,93 MDS USD», soit un recul de 3%. Ce recul a été essentiellement engendré par les baisses des biens d’équipements industriels, dont les importations se sont chiffrées à 10,45 MDS $, sur les neuf premiers mois de 2017, contre 11,54 MDS $ de la même période de 2016. La baisse des demi-produits est également pointée du doigt. Les importations de cette catégorie ont atteint les 7,96 MDS $ (contre 8,63 MDS $), alors que celles des produits bruts s’étaient chiffrées à 1,07 MDS $ (contre 1,18 MDS $). Hormis ces baisses, les importations ont augmenté pour d’autres produits. A commencer par les produits alimentaires, les importations s’étaient chiffrées à «6,5 MDS $ (contre 6,1 MDS $), les produits énergie et lubrifiants à 1,15 MDS $ (contre 904 millions $), les biens d’équipements agricoles à 474 millions $ (contre 359 millions $), et les biens de consommation non alimentaires à 6,3 MDS $ (contre 6,2 MDS $)».