Les premières caravanes de bureaux itinérants se sont ébranlées dans certaines wilayas du Grand Sud pour aller à la rencontre des électeurs vivant en zones éparses et leur permettre de choisir leurs représentants aux assemblées locales, ont constaté, ce dimanche, les journalistes.
Près de 140 bureaux itinérants sont retenus par l’administration pour sillonner les zones éparses des wilayas du Sud, en majorité dans les wilayas de l’extrême Sud telles qu’Adrar (42 bureaux), Tamanrasset (34), El Oued (21), Tindouf et Illizi (10 chacune), et Béchar et Laghouat (9 chacune). Pour ces régions où le scrutin est avancé réglementairement d’un maximum de 72 heures, plusieurs caravanes de bureaux itinérants, dotés du mobilier électoral et encadrés par des agents administratifs et accompagnés de représentants de candidats, ont pris le départ samedi à l’instar de Tindouf et Tamanrasset, et d’autres ce dimanche comme c’est le cas dans les wilayas de Tamanrasset et Illizi.
L’étendue des territoires des wilayas du Sud, dont beaucoup de zones sont éloignées et se trouvent à des centaines de kilomètres des sièges de leur commune de rattachement, a contraint l’administration à mettre en place ces bureaux pour aller à la rencontre des électeurs, souvent des populations nomades en fréquentes transhumances.
Les walis de 10 wilayas du pays ont été autorisés à avancer la date d’ouverture du scrutin relatif à l’élection des membres des Assemblées populaires communales et de wilayas (APCAPW), indique un arrêté ministériel, signé par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, paru au Journal officiel N° 64. Les wilayas concernées, dont la majorité se situe au sud du pays, sont Adrar, Laghouat, Béchar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, El Oued, Naâma et Batna. Elles sont autorisées à avancer de 72 heures au maximum, la date d’ouverture du scrutin pour l’élection des membres des APC-APW, selon l’arrêté ministériel. Dans le cas où il est jugé nécessaire d’adapter cette disposition aux spécificités locales, les walis des wilayas suscitées peuvent avancer la date d’ouverture du scrutin, selon le cas, soit de 24 heures, soit de 48 heures.