Le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Bouterfa poursuit ses consultations avec ses homologues de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en vue de faire aboutir la proposition algérienne portant sur la réduction de la production du pétrole et du coup stabiliser ses prix.
Pour ce jour Nourredine Bouterfa aura deux entretiens, l’un avec le ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio Del Pino et un autre avec son homologue russe. Selon la chaîne de télévision privée Ennnahar TV, qui révèle l’information citant des sources officielles à Alger, les ministres algérien et vénézuélien du pétrole effectueront durant la même journée une visite conjointe à Moscou, où ils auront des discussions avec leur homologue russe et ce à 48 heures de la réunion de l’Opep à Vienne prévue le 30 Novembre courant.
L’Algérie propose que l’Opep baisse sa production de 1,1 million de barils/jour
L’Algérie a proposé que les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) baissent leur production de 1,1 million de barils par jour, a rapporté hier, l’agence du ministère iranien du Pétrole, Shana. «Le gouvernement algérien a proposé une baisse de la production totale de l’Opep de 1,1 million de barils par jour», a déclaré le ministre algérien du Pétrole, Noureddine Bouterfa, à l’issue d’une rencontre samedi à Téhéran avec son homologue iranien, Bijan Zanganeh, cité par Shana. Bouterfa a également proposé que les pays producteurs non-membres de l’Opep baissent leur production de 600 000 barils/jour, selon Shana. «La baisse des prix du pétrole qui affecte l’économie mondiale doit être stoppée», a déclaré le ministre algérien. Il s’est déclaré «confiant» quant au résultat de la réunion de l’Opep prévue le 30 Novembre à Vienne pour concrétiser un accord de baisse de l’offre annoncé fin septembre à Alger. «Nous espérons que cette prochaine réunion sauvera le marché pétrolier de la crise actuelle», a-t-il déclaré, ajoutant que si un accord était trouvé à Vienne le prix du baril pourrait remonter à 60 dollars d’ici la fin de l’année contre moins de 50 actuellement, selon Shana. «Dans le court intervalle restant avant la réunion de l’Opep, l’Iran et l’Algérie vont continuer à coopérer en vue d’un accord entre ses membres», a affirmé Bouterfa. Zanganeh, de son côté a confirmé, la proposition de l’Algérie «qui alloue des quotas de réduction à chaque membre de l’Opep». «L’évolution actuelle des choses indique que l’Opep peut parvenir à un accord durable concernant sa production et la gestion du marché», a-t-il affirmé. L’Iran, qui subit encore les conséquences des sanctions économiques occidentales l’ayant paralysée avant leur levée seulement en janvier, s’est exempté de la réduction de sa production. Il a exporté 2,44 millions de barils par jour en octobre.