Environ 16.000 patients attendent d’être évacués de la bande de Ghaza a annoncé mardi l’ONU dans un rapport, soulignant la persistance des restrictions de l’occupant sioniste sur la livraison de l’aide humanitaire. L’organisation a réitéré son inquiétude face à l’effondrement du système de santé à Ghaza, et a demandé que le travail de ses équipes sur le terrain soit respecté. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 10 600 personnes gravement malades ont été évacuées à ce jour, dont 5 600 enfants, mais beaucoup doivent être transférées vers des lieux où elles peuvent recevoir des soins appropriés. De son côté, le ministère de la Santé de Ghaza a indiqué qu’au moins 1 092 patients étaient décédés en attente d’évacuation entre juillet 2024 et le 28 novembre 2025, un chiffre qui pourrait être inférieur à la réalité. Récemment, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a averti que, malgré le cessez-le-feu, des informations faisant état de frappes aériennes, de bombardements et de tirs continuent d’arriver, entraînant de nouvelles victimes et perturbant davantage les opérations humanitaires. Il a également noté que, compte tenu de la pénurie extrême de logements, de nombreuses familles se réfugient dans des bâtiments partiellement ou gravement endommagés pour se protéger des intempéries, dont plusieurs se sont effondrés. L’ONU a réitéré son appel à l’occupant sioniste pour qu’il lève toutes les restrictions à l’entrée de l’aide, y compris les fournitures d’abri.






