La Direction générale de la pêche et de l’aquaculture (DGPA) a organisé, lundi à Alger, un atelier marquant la clôture du projet d’appui technique à la création et à la gestion des coopératives de pêche et d’aquaculture, mené en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Lancé en juillet 2023, ce projet s’inscrit dans les efforts visant à promouvoir un développement durable du secteur et à renforcer sa contribution à la sécurité alimentaire nationale, à la création de richesse et de valeur ajoutée locale, tout en préservant les ressources naturelles. Il intervient dans la continuité du cadre juridique promulgué en 2022, destiné à encourager les pêcheurs et aquaculteurs à se regrouper en coopératives professionnelles. Durant la mise en œuvre du projet, un diagnostic des coopératives déjà créées a été effectué, accompagné d’un appui technique intégrant formation, renforcement des capacités institutionnelles et administratives, ainsi que l’organisation de sessions spécialisées, notamment dans l’économie sociale et solidaire. Près de 50 opérateurs – professionnels du secteur, représentants d’organisations professionnelles et cadres de l’administration locale – ont bénéficié de ce programme, selon les explications fournies lors de l’atelier. Le projet a été couronné par la mise en place d’outils pratiques destinés à la création, à la gestion et à la gouvernance des coopératives. Ces outils ont permis la concrétisation de résultats tangibles sur le terrain, traduits par des projets réussis et une meilleure structuration des organisations professionnelles. L’atelier a également constitué un espace d’échanges entre cadres de la DGPA, responsables locaux et représentants des coopératives, consacré à l’examen et à l’adoption des recommandations finales, ainsi qu’à la remise des attestations de formation en économie sociale et solidaire.
Deux nouveaux projets en cours de lancement
Dans son allocution, le Directeur général de la pêche et de l’aquaculture, Miloud Tria, a salué l’appui constant de la FAO, contribuant à asseoir une coopération fructueuse avec le secteur. Il a rappelé le soutien de l’État pour renforcer le secteur et souligné l’amorce d’une nouvelle phase organisationnelle, consécutive à la mise en place du cadre juridique incitant les professionnels à rejoindre des coopératives. Ce projet constitue, selon lui, « un levier fondamental » pour appuyer le modèle coopératif, en tant qu’outil efficace pour organiser la profession et passer du mode individuel au mode collectif, à même de renforcer la productivité, notamment par le partage des moyens de soutien à la production. Par ailleurs, Miloud Tria a annoncé que la coordination avec la FAO se poursuit autour de deux projets supplémentaires d’appui technique en cours de lancement. Le premier concerne l’achèvement du plan de gestion spécifique aux projets d’élevage de l’anguille, tandis que le second porte sur la valorisation des produits aquacoles et le développement des activités d’aquaponie. Pour sa part, la représentante de la FAO en Algérie, Irina Kouplevastskaya Buttoud, a mis l’accent sur l’engagement constant de l’organisation onusienne à soutenir une coopération durable dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture. Au terme des travaux, les participants ont souligné l’importance de la mise en œuvre des recommandations du projet, estimant qu’elles contribueront à améliorer l’organisation de la profession, la performance des coopératives et la pérennité du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Algérie.
Selma Dey






