Sous le haut patronage du Premier ministre, Saïfi Ghrib, la ministre de l’Environnement et de la Qualité de vie, Kaoutar Krikou, a présidé dimanche 21 décembre 2025, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, l’ouverture de la rencontre nationale d’étude sur la qualité de vie placée sous le slogan : « Acquis nationaux… enjeux de développement ».
Ont assisté à cette rencontre plusieurs membres du gouvernement, responsables de secteurs et d’organismes publics, des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que des représentants du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), partenaire de l’événement. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la dynamique nationale visant à ancrer une approche globale et intégrée de la qualité de vie, reposant sur la complémentarité entre dimensions environnementale, sociale et économique, selon une vision alignée sur la Stratégie nationale de la qualité de vie et les Objectifs de développement durable horizon 2030. L’événement a pour objectif d’établir un espace institutionnel de dialogue et de concertation entre les ministères, institutions publiques, collectivités locales, milieux académiques et société civile, afin d’échanger les expériences, identifier les priorités et ouvrir de nouvelles perspectives d’action commune. Les travaux ont porté sur la valorisation des réalisations enregistrées en matière d’amélioration du cadre de vie, la définition des priorités nationales, ainsi que les mécanismes de mise en œuvre et de coordination entre secteurs. La rencontre a été marquée par l’installation de la Commission nationale de la qualité de vie, chargée de superviser la mise en œuvre du projet de l’école modèle durable dans le cadre d’une coordination intersectorielle. Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudane, présent à l’ouverture, a souligné que l’amélioration de la qualité de vie constitue une priorité nationale traduisant la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il a affirmé que ce chantier est une responsabilité collective exigeant la mobilisation de l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques et de la société civile. Le ministre a rappelé que l’amélioration de la qualité de vie commence par l’amélioration des déterminants sociaux de la santé, en garantissant la gratuité de la prévention et du traitement, le renforcement de la couverture sanitaire et l’égalité d’accès aux soins. Il a insisté sur le développement des structures de proximité, le renforcement des soins primaires, l’amélioration des prestations hospitalières, la promotion de la prévention et du dépistage précoce, ainsi que sur la diffusion d’une culture de comportements sains. Aït Messaoudane a également souligné la nécessité de renforcer les ressources humaines de la santé par l’amélioration des conditions de travail, le développement de la formation continue et la valorisation des compétences, en vue d’assurer une prise en charge fondée sur l’éthique et la compétence. Il a mis en avant l’importance de la création de pôles nationaux spécialisés pour développer la médecine de précision et renforcer la recherche et l’innovation dans le domaine sanitaire. Le ministre a rappelé l’importance de l’intégration de la santé mentale dans les politiques publiques, la prise en charge des catégories vulnérables, et la levée des tabous entourant cette dimension essentielle de la santé. Il a insisté sur le rôle clé de la transformation numérique du secteur de la santé pour garantir transparence, efficacité, modernisation de la gestion, digitalisation des parcours de soins et accès facilité aux services. En outre, le ministre a réaffirmé le lien étroit entre qualité de vie et préservation de l’environnement, à travers la protection des ressources hydriques, la lutte contre la pollution, l’extension des espaces verts, la gestion durable des déchets et le développement des énergies renouvelables, au bénéfice de la santé publique et des générations futures. Il a également rappelé l’importance du soutien aux services publics de proximité, à la culture, au sport, à la participation citoyenne et à l’accompagnement social des catégories fragiles. En conclusion, le ministre de la Santé a souligné que l’amélioration de la qualité de vie est un objectif mesurable qui nécessite une coordination renforcée, une gestion efficace et l’engagement collectif de tous les acteurs institutionnels et sociaux. Il a réaffirmé la détermination de l’État à garantir à chaque citoyen une vie digne, fondée sur la sécurité, la santé et un avenir meilleur.
Yasmine Derbal






