Lancé en travaux, en mars 2015, le complexe sidérurgique de Bellara, Jijel, est appelé à couvrir tous les besoins du pays et ainsi couvrir à la promotion de l’industrie nationale. Le ministre de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi s’est exprimé, jeudi, sur les avantages que promets d’apporter le complexe sidérurgique de Bellara suite à son entrée en activité.
Il estime que les besoins du pays nationaux en différents produits sidérurgiques, notamment le rond à béton «seront couverts d’ici une année ou deux». Outre cela, le complexe fournira «divers types de fer destinés au bâtiment et travaux publics ainsi que l’acier plat de l’industrie de chemin de fer». De part cette production nationale, le pays sera en mesure de réduire sa facture d’importation de produits sidérurgiques. Ce projet structurant, explique le ministre s’inscrit en droite ligne avec les multiples investissements lancés par l’Etat et qui ambitionnent tous de «passer de l’importation à la satisfaction des besoins en la matière puis à l’exportation». Il rappellera en ce sens, le soutien de l’Etat pour les projets «visant la promotion de l’industrie nationale». Selon les explications fournies par les responsables, le complexe sidérurgique de Bellara assurera, dans une première phase, la production de «2 millions de tonnes, dont 1,5 millions de tonnes de rond à béton et 700 000 tonnes de fil machine». Le ministre profitera de cette occasion pour appeler les responsables concernés à œuvrer en vue de faire rentabiliser au maximum le complexe de Bellara, mais aussi à penser à l’exportation et «procéder à des études de marché à l’international pour commercialiser» le rond à béton. Rappelons que le projet est le fruit d’un partenariat conforme à la règle 51/49 entre l’entreprise Sider, le Fonds national d’investissement et Qatar steal international. Les deux parties n’ont ménagé aucun effort en vue de faire aboutir le projet. C’est ainsi que le ministre a fait part de sa satisfaction et a salué l’esprit de coopération et de collaboration entre les responsables algériens et qataris. De son côté, le DG du complexe Algerian Qatar Steel (AQS), Youcef Ahmed El Mohannadi a salué «l’appui des autorités algériennes pour la concrétisation de ce projet, ayant nécessité un investissement de 202 milliards de dinars, notamment en matière de facilitations administratives». A noter que le ministre s’est rendu au port de Djendjen, en cours de réalisation dans la même wilaya, Jijel, mais également dans une unité de tannerie, située à El Milia. Il a achevé sa visite par l’inauguration d’une usine de fabrication de médicaments, spécialisée dans les pommades et les collyres.