Préservation de la mémoire algérienne: La responsabilité de tous

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La préservation de la mémoire algérienne est la responsabilité de tous, souligne samedi à Alger le ministre des Moudjahidine. La responsabilité de préserver la mémoire n’est pas une tâche conjoncturelle liée à un événement ou une date précise, mais un projet national de longue haleine qui exige la participation de tous, institutions, organisations, médias, école et université.

C’est  ce qu’affirme, le ministre des Moudjahidine et es Ayants droit, Abdelmalek Tacherift, à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 46e session du Conseil national e l’organisation nationale des enfants des chouhada (ONEC), à la Mutuelle générale des matériaux de construction, à Zéralda.  «Cette organisation prestigieuse n’a jamais été séparée de la patrie et n’a jamais renoncé à sa mission de protéger la mémoire en restant fidèle au serment des martyrs. Notre présence aujourd’hui est une affirmation incontestable que l’ONEC constitue un partenaire actif et essentiel du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit», indique le ministre. Un partenaire, poursuit –il, qui ne se limite pas au soutien moral, mais qui contribue par sa pensée, son effort, sa conscience et son engagement à maintenir vivante la mémoire des martyrs et à la mettre à l’abri de l’oubli. Selon Tacherift, l’organisation a prouvé, au fil d’un long parcours de travail sérieux, qu’elle est une force de proposition et d’action. Une voix sincère qui porte les préoccupations des enfants des martyrs et incarne leurs espoirs et aspirations. «C’est pourquoi le ministère considère l’organisation comme un partenaire institutionnel qui contribue efficacement à la mise en œuvre des programmes nationaux liés à la famille révolutionnaire, et travaille, à nos côtés, pour ancrer les valeurs de Novembre dans la vie des nouvelles générations et préserver l’esprit patriotique qui unit tous les Algériens», dit-il.

«L’amélioration de la situation des ayants droit du chahid est un devoir»

À ce titre, le premier responsable du secteur rappelle que ces dernières années ont été marquées par un travail continu liant le département des Moudjahidine à l’ONEC afin d’améliorer la situation sociale des ayants droit du chahid, en étant un partenaire attentif qui contribue à la présentation des propositions constructives. Dans ce sens, le ministère œuvre à l’étude des dossiers sociaux et l’intensification des programmes visant à améliorer les conditions de vie des enfants des chouhada qu’il s’agisse du logement ou de la prise en charge sanitaire. «Ce travail repose sur une conviction profonde du ministère. Car l’amélioration de la situation des ayants droit du chahid est un devoir national et moral. L’organisation a toujours été et demeure un regard sincère et une main tendue au service de cette noble catégorie, héritière d’une gloire inestimable», soutient le ministre. Et d’ajouter: «Les nations construisent leur identité sur leur mémoire collective. La mémoire algérienne, abreuvée du sang des martyrs, a besoin d’une attention constante et d’une protection permanente pour rester un phare guidant les générations futures». Dans ce cadre, l’ONEC joue un rôle central dans la préservation de la mémoire algérienne, l’une des missions les plus nobles pour lesquelles elle a été fondée, précise Tacherift. Il rappelle, dans la foulée, les efforts de l’organisation citant ses contributions remarquables à la diffusion de l’Histoire de la Révolution de libération, transmettant aux générations les détails des épopées et des hauts faits qui ont conduit à l’indépendance de l’Algérie. «À travers son partenariat avec notre secteur ministériel, elle a soutenu tous les programmes visant à documenter les témoignages des moudjahidines, à consigner les parcours des martyrs, à restaurer les monuments historiques et à organiser des visites éducatives pour la jeunesse dans les lieux marqués par les épopées de la libération», détaille –t-il dans le même sens. Pour le ministre, la responsabilité de préserver la mémoire n’est pas une tâche conjoncturelle liée à un événement ou une date précise, mais un projet algérien de longue haleine qui exige la participation de tous: institutions, organisations, médias, école et université. Et l’ONEC a fait preuve, à ses yeux, «d’un engagement constant et d’une vigilance inébranlable pour que la mémoire algérienne demeure une forteresse imprenable face aux tentatives de falsification ou de dénigrement de l’histoire nationale». Ainsi l’ONEC s’érige en institution intellectuelle et espace actif de réflexion et de débat culturel et scientifique, grâce, dit-il,  aux efforts de ses militants et cadres dans l’organisation de colloques, séminaires et ateliers scientifiques visant à mettre en valeur l’héritage des martyrs et à présenter l’Histoire et la mémoire nationales.

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