Infrastructures et investissements publics: Djellaoui annonce 420 milliards DA pour moderniser les routes, ports et aéroports d’ici 2028

0
165

Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Abdelkader Djellaoui, a annoncé que son département avait inscrit dans sa stratégie à moyen terme plusieurs projets structurants couvrant les réseaux routier, ferroviaire, portuaire et aéroportuaire, avec un volume d’autorisations d’engagement de 420,3 milliards de dinars dans le cadre du projet de loi de finances 2026.

S’exprimant mardi devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), sous la présidence de Mohamed Ben Hachem, et en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, M. Djellaoui a détaillé la feuille de route du secteur pour la période 2026-2028, qui vise à accélérer la modernisation des infrastructures de base et à renforcer la connectivité nationale. Le ministre a indiqué que cette stratégie repose sur la réalisation de nouvelles infrastructures routières, l’entretien et la maintenance des ouvrages existants, ainsi que la création de nouvelles routes de désenclavement au profit des zones montagneuses, des Hauts Plateaux et du Sud. Ces projets visent à améliorer la fluidité du trafic et à renforcer les échanges économiques interrégionaux. Concernant le réseau ferroviaire, M. Djellaoui a annoncé que le plan sectoriel prévoit, à l’horizon 2028, le développement du réseau national selon le nouveau programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en mettant l’accent sur la ligne stratégique Nord-Sud (Alger–Tamanrasset). Parallèlement, le secteur entend développer le transport guidé afin de diversifier les modes de mobilité et d’améliorer les déplacements urbains. Dans le domaine maritime et portuaire, le ministre a affirmé que son département œuvrera à moderniser les infrastructures portuaires, à protéger le littoral et à adapter les ports commerciaux, de pêche et de plaisance à l’évolution du transport maritime. L’objectif est d’améliorer la compétitivité logistique du pays et de renforcer la place des ports algériens dans le commerce international. S’agissant des infrastructures aéroportuaires, M. Djellaoui a évoqué un programme axé sur l’entretien, la réhabilitation et le renforcement des aérodromes, ainsi que sur l’amélioration des tarmacs et des équipements techniques pour garantir la sécurité et la performance des aéroports. Pour l’exercice 2026, les autorisations d’engagement s’élèvent à 420,3 milliards de dinars, dont 392,761 milliards destinés aux investissements publics et 27,539 milliards aux dépenses de fonctionnement. Le ministre a précisé que 440 nouvelles opérations d’investissement ont été approuvées, couvrant l’ensemble des domaines des travaux publics et des infrastructures de base. M. Djellaoui a rappelé que le réseau routier national s’étend actuellement sur 145.000 km, dont 1.311 km d’autoroutes et plus de 32.000 km de routes nationales, en plus de 9.792 ouvrages d’art. Le pays compte également 52 ports, dont 23 ports de pêche et 2 réservés aux hydrocarbures, ainsi que 51 aéroports, dont 20 internationaux et 16 nationaux, et un réseau ferroviaire long de 5.022 km. Le ministre a souligné que les priorités pour 2026 consistent à achever les projets en cours, à améliorer la qualité du service routier et à livrer avant les délais les projets ferroviaires stratégiques inscrits au programme présidentiel. Ces efforts visent à accélérer le développement territorial, à renforcer les échanges économiques et à stimuler la compétitivité des régions. À travers ce plan de modernisation, le ministère entend positionner les infrastructures algériennes comme leviers essentiels de la croissance économique nationale, en soutenant la mobilité, la logistique et la création d’emplois à moyen terme.

Amine Chabouni

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici