La génération Z se couche tard, devient accros au téléphone et risque des problèmes de santé mentale, selon la science

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C’est le constat inquiétant d’une étude anglaise parue le 12 septembre 2025 et ayant observé le comportement de 407 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans.

Une étude parue le 12 septembre 2025 révèle que les couche-tard de la génération Z –les personnes nées entre 1995 et 2009– seraient plus nombreux à être addicts à leurs téléphones et aux réseaux sociaux que les autres. Une manière pour eux d’apaiser un sentiment de solitude ou d’anxiété, explique un article de Fast Company. Ce rapport, paru dans les colonnes de la revue PLOS One, se base sur l’analyse du comportement de 407 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Les résultats sont assez clairs: les noctambules de la génération Z sont plus enclins à avoir une utilisation «abusive» de leurs smartphones. En effet, ils seraient davantage susceptibles de devenir accros aux réseaux sociaux que leurs homologues couche-tôt. Les jeunes couche-tard sont aussi plus nombreux à présenter des problèmes de santé mentale, se caractérisant par des signes de dépression, d’anxiété, de solitude ou d’une mauvaise qualité de sommeil. L’étude émet l’hypothèse que c’est un sentiment de solitude ressenti par les couche-tard de la gen Z qui les pousse à une utilisation abusive de leur téléphone. Les jeunes adultes qui se retrouvent dans leur lit seuls le soir ressentiraient le besoin de scroller sur les réseaux sociaux car il s’agit du seul lien social qu’ils peuvent avoir à cette heure de la journée. «Nos résultats mettent en évidence un cercle vicieux», déclare l’autrice de l’étude, Anna-Stiina Wallinheimo, professeure à l’Université de Portsmouth au Royaume-Uni. «Les jeunes adultes qui sont plus actifs le soir se retrouvent souvent en décalage social, ce qui peut entraîner des sentiments de solitude et d’anxiété».  «Beaucoup se tournent alors vers les smartphones et les réseaux sociaux pour y faire face, mais malheureusement, ces outils peuvent aggraver la situation au lieu de l’améliorer», poursuit l’autrice de l’étude. Un cercle vicieux dont il est difficile de s’extirper. Ce ne sont même plus des connexions humaines qui sont recherchées à ces heures tardives sur les réseaux, mais plutôt de quoi anesthésier le cerveau pour ne plus ressentir cette solitude. Pour Anna-Stiina Wallinheimo, les jeunes couche-tard devraient profiter de ce temps libre pour réfléchir, plutôt que d’utiliser leurs téléphones. «Il faut les dissuader d’utiliser les réseaux sociaux comme mécanisme d’adaptation, et plutôt les informer des stratégies et interventions efficaces pour lutter contre leur solitude et leur anxiété».

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