La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mousserati, a supervisé, mardi à Mostaganem, l’ouverture d’une session nationale de formation des formateurs au profit des membres du Réseau algérien de transparence « NARAKOM ».
Dans son allocution d’ouverture, Mme Mousserati a souligné le rôle déterminant de la société civile dans la promotion de la transparence et la concrétisation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption (2023-2027). Elle a affirmé que cette lutte « n’est plus la responsabilité d’un seul acteur ni limitée aux efforts des autorités, mais constitue une responsabilité partagée entre les individus, la société et les organisations de la société civile ». Elle a ajouté que la réussite de cet objectif nécessite une mobilisation générale pour construire « une société fondée sur la culture institutionnelle, soumise à la loi et attachée aux valeurs de transparence, de justice et de moralisation de la vie publique », en cohérence avec les engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer la démocratie participative et à bâtir une société civile active. Mme Mousserati a rappelé que la Constitution a confié à la HATPLC des missions essentielles, notamment celle de renforcer les capacités de la société civile et des autres acteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Dans ce cadre, la mise en place du Réseau « NARAKOM » vise à impliquer activement la société civile et à en faire un partenaire clé dans les efforts de transparence. Elle a également évoqué les progrès réalisés par l’Algérie sur les plans institutionnel, législatif et judiciaire, tout en soulignant que le véritable défi consiste désormais à activer la participation citoyenne afin d’en faire un acteur efficace dans la surveillance, la sensibilisation et l’éducation aux valeurs d’intégrité. Selon la présidente de la HATPLC, cette session de formation a pour objectif de permettre aux participants d’acquérir des compétences et connaissances pratiques, notamment sur le cadre institutionnel et juridique de la lutte contre la corruption, ainsi que sur l’indice d’intégrité comme outil opérationnel de contrôle et d’évaluation. La première journée de formation a été consacrée à l’étude du cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption et au rôle de la société civile dans la protection des deniers publics et le renforcement de la transparence au sein des institutions administratives. Les travaux, prévus sur deux jours, réunissent plus de 100 participants et s’articulent autour d’ateliers thématiques portant notamment sur : « Marchés publics et société civile », « Gestion administrative et financière des associations » et « Associations et systèmes de transparence et de conformité ».
Malia Sahli






