Plan de paix pour Gaza: début des négociations entre Israël et le Hamas en Égypte

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Les délégations du Hamas et d’Israël sont arrivées ce lundi 6 octobre à Charm El-Cheikh en Égypte pour des négociations sur le plan du président américain Donald Trump sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages israéliens. Ces discussions visent un cessez-le-feu et un échange immédiat d’otages et de prisonniers, alors que les bombardements se poursuivent à Gaza à la veille du deuxième anniversaire du 7-Octobre.À l’ordre du jour immédiat, une première phase de discussions sur l’organisation très concrète de la libération des otages par le Hamas à Gaza. Khalil Al-Hayya mène les négociations pour le compte du Hamas.Mais beaucoup, parmi lesquels nombre d’Israéliens, de Gazaouis et Donald Trump lui-même, comptent sur cet accord pour débloquer une deuxième phase de pourparlers qui mettra fin à la guerre.Par ailleurs,une réunion pour déterminer les modalités de l’après-guerre à Gaza se déroule ce mercredi à Paris, en présence des chefs de la diplomatie de la France, de l’Arabie Saoudite, de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Italie, du Royaume Uni, de l’Egypte, du Qatar, des Emirats Arabes Unis, de la Jordanie ainsi que de l’Indonésie, du Canada et la Turquie. Elle doit permettre « de préciser les modalités d’un engagement collectif » pour « opérationnaliser » un Etat palestinien, indiquent des sources diplomatiques françaises à l’AFP. « Seront notamment évoqués la force internationale de stabilisation, la gouvernance transitoire de Gaza, l’aide humanitaire et la reconstruction, le désarmement du Hamas, le soutien à l’Autorité palestinienne et aux forces de sécurité palestiniennes », précisent-elles. 

Plus de 500 000 travailleurs palestiniens ont perdu leurs emplois en deux ans à Ghaza

Le secrétaire général de la Fédération générale des syndicats des travailleurs de Palestine (PGFTU), Shaher Saad, a déclaré que l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre 2023, a fait perdre à 507 000 travailleurs palestiniens leurs emplois. « En plus de la mise au chômage forcé de 507 000 travailleurs palestiniens, l’agression sioniste a provoqué des pertes économiques de plus de 9 milliards de dollars à l’économie locale », a indiqué le responsable, dans un communiqué relayé mardi par l’agence de presse palestinienne Wafa. Il a ajouté que « cette année était l’une des plus dures que la classe ouvrière palestinienne ait connues, dans le contexte de l’agression sioniste continue et de la détérioration de la réalité économique », soulignant qu »‘il n’y a pas de travail décent sous l’occupation, ni de dignité ouvrière sous le siège, la colonisation et l’oppression ». Shaher Saad a également mis en garde contre la poursuite des politiques de blocus et des sanctions collectives exercées par les autorités d’occupation, ainsi que contre les restrictions imposées à la circulation commerciale et aux déplacements à travers plus de 1205 barrages militaires et portails électroniques, estimant qu’elles ont paralysé l’activité économique et affaibli la résilience des travailleurs palestiniens.Le syndicat a noté, enfin, que depuis octobre 2023, plus de 32 000 travailleurs ont été arrêtés, affirmant que ces violations constituaient une campagne de répression systématique visant la classe ouvrière palestinienne et son droit à une vie digne.

Plus de 60.000 enfants tués ou mutilés depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué mardi que dans les deux années qui se sont écoulées depuis le début de l’agression sioniste contre l’enclave de Ghaza, près de 61.000 enfants ont été tués ou mutilés.  S’exprimant lors d’un point de presse à Genève, le porte-parole de l’UNICEF Ricardo Pires a déclaré qu’en moyenne, un enfant avait été tué ou blessé toutes les 17 minutes, qualifiant ce chiffre d' »inacceptable » et « effarant ». M. Pires a déploré le fait que les enfants « souffrent dans leurs corps et leurs esprits depuis bien trop longtemps », restant traumatisés et « exposés à des horreurs qu’aucun enfant ne devrait jamais voir ou vivre ». Il a fait savoir qu’un enfant sur cinq à Ghaza naissait prématurément mais que le territoire manquait d’infrastructures nécessaires pour assurer leur survie, alors que selon certaines informations, les enfants sont obligés de partager des masques à oxygène pour rester en vie.              L’UNICEF a aussi noté que ses équipes à Ghaza attendaient toujours le feu vert pour aller chercher des incubateurs et des respirateurs destinés aux bébés prématurés évacués depuis le nord de l’enclave.

Flottille pour Ghaza : 161 militants expulsés par les forces sionistes

Le ministère grec des Affaires étrangères a annoncé que 161 des 171 nouveaux militants de la flottille pour Ghaza expulsés par les forces sionistes avaient atterri lundi après-midi à l’aéroport international d’Athènes.Un « vol spécial de rapatriement » a atterri à Athènes avec à son bord « les 27 citoyens grecs ayant pris part à la flottille ‘Global Sumud Flotilla' », et 134 « ressortissants provenant de 15 pays européens », a indiqué le ministère grec dans un bref communiqué.A l’aéroport international d’Athènes, Greta Thunberg et d’autres militants expulsés ont été accueillis dans le hall des arrivées par d’autres militants qui ont déployé un immense drapeau de la Palestine et scandé « liberté pour la Palestine » et « Viva viva la flotilla! », selon des médias.La flottille Global Sumud, partie de Barcelone, en Espagne, début septembre, « a été la plus grande tentative pour briser par la mer le siège illégal et inhumain », a lancé à son arrivée Greta Thunberg avec le poing levé et agitant le keffieh palestinien.Les Etats ont « l’obligation légale d’agir pour prévenir et faire cesser un génocide », a martelé la jeune femme. « Nos gouvernements ne font même pas le strict minimum » pour empêcher « un génocide », selon elle. A Brastislava, le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’un Slovaque rentrait en Slovaquie, accompagné de neuf autres ressortissants des Pays-Bas, du Canada et des Etats-Unis.Parmi les expulsés figurent des ressortissants de Grèce, d’Italie, de France, d’Irlande, de Suède, de Pologne, d’Allemagne, de Bulgarie, de Lituanie, d’Autriche, du Luxembourg, de Finlande, du Danemark, de Slovaquie, de Suisse, de Norvège, du Royaume-Uni, de Serbie et des Etats-Unis.

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