Malgré des prestations jugées décevantes lors des dernières sorties de l’équipe nationale, Riyad Mahrez conserve la confiance de son sélectionneur Vladimir Petković. Une position qui divise observateurs et supporters algériens. Le nom de Riyad Mahrez continue de faire couler beaucoup d’encre en Algérie, notamment après ses copies, jugées ternes, lors des deux dernières sorties des Verts contre le Botswana et la Guinée. Le capitaine des Verts, héros des campagnes passées, se retrouve aujourd’hui sous le feu des critiques. Lors des deux dernières rencontres des qualifications pour la Coupe du monde 2026, le meneur de jeu n’a pas su convaincre. Malgré une victoire 3-1 contre le Botswana, puis un match nul vierge face à la Guinée, le joueur d’Al-Ahli (Arabie saoudite) a offert des prestations jugées en deçà des attentes. Son influence dans le jeu, autrefois incontestée, semble aujourd’hui s’effriter. Cette baisse de régime relance le débat autour de la hiérarchie en attaque. De nombreux analystes et fans estiment qu’il est temps de donner leur chance à de nouveaux talents. Trois noms reviennent avec insistance : Anis Hadj Moussa, Badredine Bouanani et Ilan Kebbal. Tous évoluent à un niveau intéressant en club et affichent un profil moderne, vif et percutant, capable d’apporter un vent de fraîcheur à l’animation offensive algérienne. Malgré la pression populaire, Petković ne semble pas disposé à écarter son capitaine. Selon nos informations, le sélectionneur suisse a réaffirmé, lors d’une réunion avec le président de la Fédération algérienne de football Walid Sadi, son attachement au rôle de Mahrez dans le groupe. Il a évoqué un « motif valable » pour justifier le maintien de l’ancien joueur de Manchester City. Petković estime que, même à 34 ans, Riyad Mahrez reste un élément « décisif », capable de faire la différence à tout moment. Son expérience, sa lecture du jeu et son impact dans les moments clés continuent, selon lui, de convaincre le staff technique. Critiqué de toutes parts, Mahrez n’est pas resté silencieux. Dans une déclaration récente, il a répondu sans détour : « En ce moment, nous ne cherchons pas la manière, mais le résultat. L’objectif principal est de se qualifier pour la Coupe du monde. » Un message clair qui montre que le capitaine des Fennecs privilégie la finalité sur la forme, quitte à laisser planer le doute sur son niveau réel. Le débat reste entier. Faut-il tourner la page Mahrez, ou accompagner une sortie en douceur, en intégrant progressivement de nouveaux visages ? Le sélectionneur, pour l’instant, a tranché. Mais avec les prochaines échéances cruciales notamment les deux derniers matchs qualificatifs contre la Somalie et l’Ouganda, la pression pourrait bien s’intensifier si les performances ne suivent pas. Un Mahrez contesté mais protégé, une relève qui pousse fort, un sélectionneur sous surveillance… Les prochains mois pourraient marquer un tournant dans l’histoire récente de la sélection algérienne.
B. N.
