Ministère de l’Education-partenaires sociaux: Tout pour bâtir une école moderne

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Plus qu’un simple retour en classe, cette rentrée scolaire marque une étape dans la consolidation de la concertation au sein du secteur de l’Education. L’année scolaire 2025-2026 se distingue aussi par la volonté affichée de clore certains dossiers en suspens, notamment le statut particulier des fonctionnaires des corps spécifiques de l’Éducation nationale.

Ce chantier, en discussion depuis plusieurs années, doit désormais aboutir afin de reconnaître les droits des personnels, renforcer leur motivation et assurer la sérénité du secteur. Ainsi, la rentrée ne se limite pas à l’accueil des élèves et à l’introduction de réformes pédagogiques. Elle s’inscrit également dans une démarche de gouvernance fondée sur la prévention des conflits. Une conviction se dégage : l’avenir de l’école ne peut se construire qu’avec l’adhésion et la contribution de tous ses acteurs. En plaçant le dialogue au cœur de l’année scolaire, le secteur envoie un signal fort : consolider la stabilité, favoriser un climat serein pour l’apprentissage et bâtir une école moderne, capable de relever les défis de demain. Le coordinateur national du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Hamza Belhouane, a salué l’initiative du ministère. Il s’est félicité d’une démarche qui « maintient les portes du dialogue grandes ouvertes avec les partenaires sociaux» et constitue, selon lui, « un signal positif pour instaurer un climat de sérénité dans le Secteur». Le responsable syndical a insisté sur l’importance de multiplier les rencontres bilatérales afin que chaque organisation puisse exposer ses préoccupations et formuler ses propositions. « Il n’y a que le dialogue qui peut faire avancer les choses et garantir la stabilité », a-t-il affirmé, tout en rappelant que cette concertation doit se traduire par des résultats concrets. Pour sa part, le président de l’Association nationale des parents d’élèves (ANPE), Ahmed Khaled, a également salué la démarche anticipative de la tutelle. Selon lui, l’intérêt des parents comme de l’ensemble de la communauté éducative est avant tout de voir l’année scolaire se dérouler dans le calme et la stabilité. Il a rappelé que l’ANPE avait déjà adopté cette approche depuis plusieurs années,  convaincue que seule une concertation permanente pouvait préserver l’équilibre du système éducatif. Depuis, le dialogue est devenu une ligne de conduite incontournable pour prévenir les crises, éviter les tensions et trouver des solutions aux différends. Pour Ahmed Khaled, cette démarche est à la fois un choix stratégique et une responsabilité morale : « La première préoccupation des parents reste la continuité des cours et la réussite des élèves. En privilégiant l’écoute mutuelle, nous espérons contribuer à instaurer un climat de confiance, garant d’un cadre d’apprentissage stable et d’une école tournée vers l’amélioration de la qualité de l’enseignement. » Le ministère a choisi d’inscrire sa démarche dans une logique préventive et constructive, en instaurant des rencontres régulières avec les organisations syndicales agréées et les associations nationales des parents d’élèves. Objectif : créer un cadre permanent d’échanges capable de traiter rapidement les préoccupations des enseignants et des personnels administratifs. Cette orientation, réaliste et proactive, vise à éviter l’accumulation des tensions et à consacrer une véritable culture du dialogue dans la gouvernance du Secteur. La rencontre inaugurale tenue la semaine dernière avec les partenaires sociaux n’a donc rien d’un rituel symbolique. Elle illustre la volonté d’ancrer une pratique régulière de concertation, considérée comme une condition essentielle à la stabilité et à la performance de l’école. Cette initiative vise à instaurer un climat de confiance mutuelle, tout en accordant une place centrale aux contributions des syndicats et des associations de parents. Ces derniers mois, les organisations syndicales ont multiplié séminaires, ateliers et universités d’été, témoignant d’une implication croissante. Cette dynamique trouve aujourd’hui un écho favorable auprès de la tutelle, qui s’engage à élargir le débat et renforcer la cohésion entre les différents acteurs de la famille éducative.

Boudjemaa M

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