Les services du ministère de la Jeunesse ont entamé les préparatifs du concours de recrutement au grade d’éducateur d’animation de la jeunesse, prévu le 31 août 2025 et destiné aux jeunes issus des wilayas du Sud. L’annonce a été faite samedi dans un communiqué du ministère.
Selon la même source, ces dispositions s’inscrivent dans le cadre des orientations du ministre de la Jeunesse et président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, visant à garantir la transparence et la régularité des concours sur épreuves pour l’accès à la formation spécialisée. Elles traduisent également la mise en œuvre des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, émises lors du Conseil des ministres du 23 juin 2024, ainsi que les conclusions de la réunion du Gouvernement du 26 juin 2024 et les directives du Premier ministre. Le ministère précise que l’objectif est de faciliter l’accès des jeunes aux épreuves, notamment dans les zones frontalières et du Grand Sud, en adoptant des critères de recrutement transparents et unifiés. À cet effet, les services compétents, en coordination avec la Direction générale de la Fonction publique et de la Réforme administrative (DGFPRA), ont retenu l’uniformité des sujets et l’équité des chances. Afin de réduire les charges de déplacement et rapprocher les centres d’examen des candidats, plusieurs sites ont été désignés, parmi lesquels : les Directions de la jeunesse et des sports (DJS) des wilayas d’Illizi, Tindouf, Bordj Badji Mokhtar (Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine), In Guezzam (In Guezzam et Tin Zaouatine) et Béchar (Béni Ounif et Béni Abbès), l’Institut national de formation supérieure des cadres de la jeunesse (INFSCJ) de Tixeraine (Maghnia), ainsi que l’Institut national de formation des cadres de la jeunesse et des sports (INFCJS) de Ouargla (Taleb Larbi et Douar El Maâ). Dans le même cadre, les INFCJ ont été associés à l’élaboration des sujets et à la supervision de l’opération, afin d’assurer la qualité des épreuves et la crédibilité des résultats. Des cadres du ministère seront également mobilisés sur le terrain pour garantir le bon déroulement de l’opération et veiller au respect des principes de régularité et d’égalité des chances. Le ministère souligne enfin que ces dispositions permettront de renforcer les opportunités d’emploi pour les jeunes des régions frontalières et du Grand Sud, et consacreront le principe de justice sociale en leur assurant une intégration professionnelle durable. Une démarche qui s’inscrit dans la vision de l’État en faveur d’un développement global et inclusif.
Sonia Stambouli






