La nouvelle façade maritime, représentant la première tranche de la route reliant le port d’Oran à l’autoroute Est-Ouest, connaît, durant la saison estivale, une forte affluence de jeunes et de familles, notamment en soirée.
Avec les fortes chaleurs et l’humidité que connaît la ville d’ »El Bahia », les familles et les jeunes préfèrent se diriger vers la nouvelle corniche oranaise, ou la nouvelle voie portuaire d’évitement, pour se détendre et passer des moments conviviaux jusqu’à une heure tardive de la nuit. Dés le coucher du soleil, les familles affluent vers cette route de plus de 8 km, pour profiter d’une vue panoramique qui s’étend depuis l’est de la ville jusqu’au quatrième boulevard périphérique au niveau de la commune de Bir El Djir. Ce qui ajoute de la beauté à cette route, ce sont les infrastructures modernes et les ouvrages d’art réalisés selon les normes internationales, comme le tunnel à deux voies, le pont, la route côtière, ainsi qu’une voie expresse. A cela s’ajoutent aussi l’éclairage public, la signalisation, les systèmes anti-incendie, de ventilation, d’éclairage et les issues de secours, assurant ainsi sécurité et confort aux visiteurs. L’air jovial, le jeune Sofiane indique qu’il se rend quotidiennement avec ses amis sur cette façade maritime, où ils disent passer des moments agréables, agrémentés de jeux traditionnels, parfois jusqu’à une heure tardive de la nuit. De son côté, Walid affirme qu’il préfère souvent se rendre, en fin d’après-midi, à l’accès menant au port d’Oran, près du terminal à conteneurs, où se trouvent de gros blocs de béton, pour pratiquer sa passion : la pêche à la ligne, jusqu’au coucher du soleil. Mme Fatiha, attablée avec sa petite famille pour siroter un thé et savourer des spécialités du cru, s’est dit émerveillée par la beauté naturelle du lieu, affirmant qu’il s’agit d’un site magnifique à valoriser davantage pour devenir, dans un futur proche, un véritable pôle touristique, notamment à travers la construction d’hôtels, de marinas ou de complexes de thalassothérapie. Karim considère, lui, que cette route a insufflé une nouvelle dynamique à la capitale de l’Ouest du pays, facilitant la fluidité du trafic pour les poids lourds vers et depuis le port, tout en permettant aux usagers de gagner du temps et d’éviter les embouteillages, surtout en été. Pour lui, cette route a également ouvert une nouvelle fenêtre pour la promotion du tourisme local, offrant une vue panoramique attrayante. A noter que cette route, réalisée avec les techniques les plus modernes, comprend cinq ouvrages d’art, dont un tunnel à deux voies de 930 m, un autre de 1580 m, ainsi qu’un pont de 680 m, une route côtière et une voie rapide. Le projet a également permis la réhabilitation de la route « El Djoualek », contribuant à donner une dimension esthétique à l’ensemble de la façade maritime.
Deux nouveaux centres pour déchets inertes à Aïn El-Beïda et Hassi Benokba
L’Entreprise de gestion des centres d’enfouissement technique EPIC CET Oran s’est dotée de deux nouveaux centres destinés aux déchets inertes, le premier, mis en service, est situé dans la commune d’Aïn El-Beïda, tandis que le second situé à Hassi Benokba sera inauguré dans les prochaines semaines, et ce dans le cadre de ses efforts visant à renforcer les infrastructures environnementales et améliorer la gestion des déchets dans la wilaya d’Oran, a indiqué le directeur de l’entreprise, M. Rachid Hamenache qui a précisé, que ces nouvelles installations visent à accroître les capacités de traitement des déchets inertes issus des travaux publics et des résidus de construction, notamment après la saturation de l’ancien centre de Sidi Chahmi.Le centre d’Aïn El-Beïda prendra en charge la partie ouest de la wilaya, en complément du centre de Messerghine, entré en service en février dernier. Pour sa part, le centre de Hassi Benokba couvrira la partie est d’Oran, une zone qui connait une expansion urbaine croissante. Le choix des emplacements de ces deux centres s’est fait suite à des études techniques et environnementales précises. Il s’agit de deux anciennes carrières qui ont été réaménagées pour accueillir ces centres, tirant parti des excavations profondes laissées par leur exploitation passée. Cette approche constitue, selon lui, une solution à la fois pratique et écologique, combinant l’élimination sécurisée des déchets solides et le remblaiement des cavités.Concernant les capacités des centres, M. Hamenache a indiqué que le centre de Misserghine reçoit environ 500 camions par jour, soit l’équivalent de 2.000 à 3.000 tonnes de déchets inertes. Le centre d’Aïn El-Beïda traite quant à lui entre 800 à 1.000 tonnes par jour, notant qu’il est prévu que le centre de Hassi Benokba dépasse ces volumes, puisqu’il couvrira l’ensemble de la zone est de la wilaya.Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale de promotion de l’économie verte et de gestion durable des déchets, à travers la mise en place d’installations modernes conformes aux normes environnementales et sanitaires, contribuant ainsi à la réduction de la pollution et à la préservation du cadre urbain.
Kaddour.L






