Le ministre délégué auprès du Conseil suprême de la jeunesse, Moustafa Hidaoui, a multiplié les initiatives cette semaine dans le cadre de ses priorités pour le secteur jeunesse, alliant suivi des programmes de loisirs estivaux et préparation de la nouvelle saison d’activités 2025-2026.
Dans la soirée du vendredi 15 août 2025, le ministre a effectué une visite inopinée au camp d’été de la commune de Staouéli, à l’occasion de l’accueil d’un groupe d’enfants en provenance de la wilaya de Laghouat. Cette arrivée s’inscrit dans le cadre du cinquième contingent de la campagne nationale de vacances et de loisirs 2025. M. Hidaoui a profité de cette visite pour évaluer les conditions d’hébergement, de restauration et d’encadrement offertes aux jeunes estivants, soulignant l’importance de garantir un cadre sain, éducatif et sécurisé pour les enfants participant aux camps d’été.
Rencontre stratégique pour renforcer l’entrepreneuriat jeunesse
La veille, jeudi 14 août, le ministre a présidé au siège du ministère une réunion de coordination avec une délégation du Centre algérien de supervision économique, d’investissement et de développement des contrats, conduite par son président Akram Zaidi. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des cadres de l’administration centrale du ministère, intervient à la veille du lancement de la nouvelle saison active du secteur jeunesse 2025-2026. Sous la supervision de Mohamed Madani, chargé de la gestion du ministère, les échanges ont porté sur la mise en œuvre d’une stratégie nationale visant à moderniser les institutions de jeunesse et à accroître leur attractivité. L’objectif est de renforcer la contractualisation au sein de ces structures, de développer des composantes spécialisées dans la passation de marchés, et d’améliorer la culture contractuelle à travers des activités et clubs spécialisés.
Objectif : 20 000 start-up d’ici 2029
Au cœur de cette stratégie figure la promotion de l’esprit d’entreprise chez les jeunes, en facilitant la création de petites entreprises et de start-up. Le plan ambitionne de contribuer à l’objectif fixé par le Président de la République : atteindre 20 000 start-up d’ici 2029.
Cette dynamique repose sur le soutien au tissu institutionnel et économique local, avec la création de nouvelles activités portées par des jeunes entrepreneurs, en tirant parti des opportunités offertes par l’État et des réformes juridiques relatives à l’auto-entreprenariat. À travers ces actions combinant encadrement éducatif et impulsion économique, le ministère de la Jeunesse entend faire des institutions de jeunesse des catalyseurs de projets innovants et des leviers de développement économique durable.
Amel Driss






