Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l’étranger, M. Sofiane Chaib, a participé ce matin, en visioconférence, à la cérémonie de clôture de la 7e édition de l’université d’été organisée à l’université de Aïn Témouchent « Martyr Belhaj Bouchaib ». Cette rencontre scientifique et culturelle a été initiée par le Professeur Taha Marghoub, président de la Fondation Algéro-Américaine pour la Culture, l’Éducation, la Science et la Technologie (AAF-CEST).*
Dans son allocution, M. Chaib a salué cette initiative précieuse, portée par une élite de compétences nationales installées dans différentes régions du monde. Il a mis en avant la valeur ajoutée de cet événement, qui en est à sa septième édition, preuve tangible de l’engagement durable de cette frange de la communauté algérienne à l’étranger. L’objectif, a-t-il rappelé, est de renforcer les liens avec la mère patrie à travers la mobilisation du capital scientifique et des expériences de haut niveau acquises à l’international. Le secrétaire d’État a également souligné que cette mobilisation constante de la diaspora bénéficie d’un soutien fort et renouvelé des plus hautes autorités de l’État, soucieuses d’accompagner et d’encourager l’implication active des compétences nationales à l’étranger dans le processus de développement national. Il a insisté sur le fait que cette vision s’inscrit dans une stratégie globale visant à valoriser le rôle de la communauté algérienne établie hors du pays, tout en renforçant ses liens humains, scientifiques et culturels avec l’Algérie. À travers ce type de rencontres, la Fondation AAF-CEST confirme sa vocation en tant que plateforme de dialogue, de transmission et de synergie entre les talents algériens du monde entier et les institutions nationales. L’université d’été constitue ainsi un espace d’échange, de formation et de coopération dans des domaines aussi cruciaux que l’éducation, la recherche scientifique, la culture et la technologie. La cérémonie de clôture a été l’occasion de rappeler que la diaspora algérienne représente un levier stratégique pour le pays, et que sa contribution au développement passe par un cadre structuré, fondé sur la reconnaissance de ses compétences, l’écoute de ses propositions et l’intégration effective de ses expertises dans les chantiers nationaux. Le secrétaire d’État a réaffirmé, à cet effet, la disponibilité des pouvoirs publics à œuvrer dans ce sens. Cette 7e édition, qui a mobilisé des participants de plusieurs continents, témoigne de la vitalité de cette dynamique. Elle renforce aussi le rôle des universités algériennes comme points d’ancrage de la coopération scientifique transnationale. En réunissant experts, universitaires et jeunes étudiants autour d’un projet commun, elle incarne une vision moderne de la diplomatie scientifique, au service de la nation.
Amel Driss
