Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a informé que le manque d’approvisionnement en eau dans la capitale, est dû aux travaux d’entretien à la station d’El Hamma dont la capacité de production est de 200 000 m3 /j.
Le ministre s’exprimait, à travers les ondes de la Radio nationale, suite à une question liée à la coupure d’eau au niveau de certaines communes de la capitale, déjà annoncée par la SEEAL et ce, du 24 au 28 septembre en cours. Pour gérer cette situation avec un minimum de désagréments, le ministre rassure que ce manque a été réduit de 50% à travers d’autres sources d’approvisionnement. «J’ai pris une décision pour assurer 100 000 m3 à travers d’autres sources, pour les 100 000 m3 qui restent, le manque ne sera pas très signifiant du moment où il y a aussi une méthode de gestion pour cette période qui implique l’utilisation des châteaux d’eau (…) il y aura certes des perturbations, mais en parallèle, il y a aussi un grand parc camions-citernes qui seront utilisés en cas de besoin», réconforte le ministre.
Necib indique que dans le cadre du plan national de l’hydraulique, il y a eu la réalisation de 27 barrages en Algérie depuis l’année 2000. D’autres travaux ont été réalisés dans le même sillage, entre autres, le dessalement d’eau dans le cadre de la diversification des ressources en eau. «Le plan du gouvernement consiste en l’application du programme du président de la République et cette continuité du travail entrepris», relate le ministre. Durant les 3 ou 4 dernières années, il y a eu plusieurs projets dans le secteur et qui auront un énorme impact dans ce domaine.
Les projets les plus importants sont ceux liés à l’eau potable, il y a eu plusieurs transferts pour éliminer le manque qui existait dans certaines wilayas. Cela se fait à travers un principe qui consiste à assurer l’approvisionnement en eau dans les zones qui connaissent un manque à partir d’autres zones qui enregistrent des taux de pluie suffisants. Selon Hocine Necib, le défi à relever actuellement consiste à réceptionner la majorité des projets en cours avant le mois du Ramadhan de l’année 2018, selon les propos du ministre qui n’a pas exclu aussi la finalisation de certains projets avant le mois ci-dessus cité.
Le taux national de remplissage des barrages atteint actuellement 54 %, selon le ministre qui le juge «satisfaisant» du moment que l’Algérie est actuellement dans une période d’«absence d’eau, une période qui justifie la fin de l’été et où les ressources se trouvent à leur plus bas niveau». Actuellement, il existe 11 barrages qui nécessitent un assainissement, certains sont effectivement en cours de traitement, mais dans la stratégie du secteur, on a procédé à une méthode qui consiste à fabriquer localement les machines nécessaires à ce genre d’opérations. Nous avons déjà engagé cette fabrication au niveau d’une entreprise publique, la première sera exploitée durant la fin du mois de mars prochain, ce qui attribuera une force au secteur pour maîtriser ce volet d’assainissement des barrages avec des machines industrialisées avec un taux d’intégration de 70%, ajoute Hocine Necib.






