À l’initiative de l’Arabie saoudite et de la France, la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États se tient à l’Assemblée générale depuis lundi, avec une centaine de délégations inscrites pour prendre la parole.
Les trois jours de débats s’achèvent aujourd’hui.Hier matin, le Conseil a tenu une réunion d’information consacrée à l’adaptation des opérations de paix aux dynamiques géopolitiques actuelles. Trois intervenants principaux ont nourri le débat: M. Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Mme Martha Ama Akyaa Pobee, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique des Départements des affaires politiques et de la consolidation de la paix, et aux opérations de paix, et M. Zeid Ra’ad Al Hussein, Président-Directeur général de l’Institut international pour la paix (IIP).
Le deuxième jour de la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États a été marquée par l’annonce-choc du Royaume-Uni, qui « envisage » de reconnaître l’État de Palestine lors du débat général de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale. La reconnaissance de l’État palestinien par la Russie, comme par des dizaines d’autres États, n’a pas été faite pour le plaisir des applaudissements, a déclaré le représentant. Elle a été faite dans l’intérêt d’une solution à deux États et a en fait contribué à la sauver. Nous avons toujours défendu l’approche fondamentale de deux États vivant côte-à-côte, a expliqué le représentant. C’est le fondement même de notre position qui ne saurait faire l’objet de fluctuations temporaires ou opportunistes. Pour la Suisse, une reconnaissance de la Palestine doit s’inscrire dans la perspective d’une paix durable fondée sur la solution des deux États.Une telle reconnaissance pourrait être envisagée lorsque des mesures concrètes en faveur de cette solution –garantissant à la fois la sécurité d’Israël et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien– commenceront à être mises en œuvre, a indiqué la Secrétaire d’État et Cheffe de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord au Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse. Le Vice-Ministre des affaires étrangères des Pays-Bas a jugé impérative la levée des restrictions imposées aux Palestiniens par Israël, notamment la suspension des dérogations bancaires et la non-libération des recettes fiscales. Il a appelé de ses vœux une Autorité palestinienne capable de garantir les soins de santé, l’éducation et la sécurité de la population palestinienne.
A.S.






