C’est le grand jour pour la sélection nationale féminine qui disputera, cet après-midi 17h), pour la première fois de son histoire, un quart de finale de la CAN. Un rendez-vous important pour la bande de Farid Benstiti face à une équipe ghanéenne plus expérimentée et dont le bilan est largement favorable dans ses duels face aux Algériennes.
En effet, en quatre rencontres, les « Black Queens » l’ont emporté trois fois pour une seule victoire pour les Vertes. La dernière confrontation entre les deux sélections remonte à 2018 avec un succès du Ghana. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, l’équipe féminine algérienne a pris du galon, même si elle ne fait pas encore partie du gotha africain. Elle a néanmoins beaucoup progressé notamment grâce à des joueurs évoluant à l’étranger qui lui ont donné plus de consistance et de solidité. Comme le montre son bilan lors de la phase des poules au cours de laquelle elle a terminé deuxième de son groupe derrière l’intouchable équipe du Nigeria qu’elle a réussi néanmoins à tenir en échec (0 – 0). Il faut rappeler que la sélection algérienne est l’une des rares équipes à ne pas avoir encaissé de but à la fin du premier tour.
A présent, il s’agit de bonifier tout cela en allant chercher une place dans le dernier carré. Une mission difficile mais pas impossible. Sofia Guelati et ses camarades veulent prouver la montée en puissance du football féminin chez nous. Il faut dire qu’elles ont abordé la CAN sans complexe et avec beaucoup d’ambitions. Elles ont déjà marqué l’histoire en franchissant pour la première fois le premier tour de la CAN, mais elles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Certes, les Vertes ne seront pas les favorites, cet après-midi, en foulant la pelouse du stade Berkane, face au Ghana, mais elles ont une belle carte à jouer. D’autant qu’il règne une belle ambiance au sein du groupe, le moral est au beau fixe, les joueuses sont fières de leur parcours jusque-là, comme l’a souligné le coach national, Farid Benstiti dans une interview accordée à FAF et reprise par le site footafrique. « Beaucoup de fierté certes, mais pas de surprise car on connaît la qualité de notre groupe. De la fierté, car c’est le fruit d’un long travail de deux ans et demi qui est en train de se concrétiser aujourd’hui. On est toujours fier de faire plus pour notre pays, pour le comportement de nos joueuses, des membres du staff et de l’ensemble des gens qui entourent la délégation. »
En ce qui concerne, le rendez-vous contre le Ghana, Benstiti avoue que ce sera un match difficile, cependant « le fait d’avoir joué le Nigéria, cela nous a poussé dans nos derniers retranchements. La grande différence entre le match du Nigéria et celui du Ghana, c’est qu’on gardera les principes de solidité derrière tout en essayant de s’améliorer en attaque. A nous de pousser le Ghana dans ses retranchements et les mettre en difficulté le plus longtemps possible. Après, je pense que nous pourrons avoir de véritables opportunités et des occasions de but, j’en suis sûr. Il faudra les concrétiser cette fois-ci, car en quart de finale il faut savoir marquer des buts », dira-t-il. Les Vertes ont l’occasion d’entrer encore plus dans l’histoire, à elles de saisir leur chance.
Ali Nezlioui






