Retour à la case départ, ou plutôt retour en arrière en ce qui concerne la domiciliation des clubs algérois pour la saison prochaine. Suite à la fermeture (encore une !), du stade du 5-Juillet et celui de Baraki pour « rénovation et modernisation), certaines équipes de la Capitale ne savent pas encore où elles seront logées pour la saison 2025 – 2026, du moins jusqu’au mois d’octobre, voire au-delà. Elles sont obligées de se rabattre sur des petits stades vétustes, s’ils sont homologués, ou recevoir en dehors d’Alger. Un problème récurrent que l’on croyait en voie d’être réglé. Il n’en est rien.
Dans cette situation de déficit et de carences au niveau des infrastructures, le président de la LNF, Amine Mesloug s’est réuni la semaine dernière au siège de la LNF, avec des représentants des cinq clubs algérois évoluant en Ligue1, à savoir le MCA, l’USMA, le CRB, la PAC et le nouveau promu, l’ES Ben Aknoun. Une réunion de concertation au cours de laquelle on a demandé à chaque club de proposer des stades où il désire être domicilié, la saison prochaine. Un choix cornélien dans la mesure où leur marge de manœuvre est plutôt étroite. Ainsi, l’USMA souhaite être domicilié au stade Hocine Ait Ahmed de Tizi-Ouzou ou au stade Omar Benrabah de Dar El Beida. Le CRB de son côté a porté son choix sur le nouveau stade des Eucalyptus ou bien un retour dans son fief au 20-Août 1955, tout en promettant de limiter sa capacité à 5000 spectateurs. Le MCA, quant à lui, voudrait jouer au stade Ali Ammar de Douéra. Un stade dont la gestion devait lui revenir, mais à cause d’un problème administratif, il a été fermé, un mois seulement après son inauguration. Le PAC, pour sa part, a proposé le stade Omar Benrabah ou le stade Ali Ammar. Enfin, l’ESBA a jeté son dévolu sur le stade Omar Benrabah de Dar El Beida ou le stade du 20-Août 1955, comme solution de rechange. Est-ce à dire que le problème est réglé ? Pas vraiment, car il faut que toutes ces enceintes citées plus haut soient homologuées et obtiennent aussi l’aval des autorités telles que la DJS ou les services de la Wilaya, voire du ministère des Sports. Les deux parties doivent sans doute se revoir dans les semaines à venir pour le choix définitif en fonction des stades disponibles. Cela dit, si on est dans l’obligation de recourir de nouveau à des stades qui ne sont plus aux normes de la performance et de la modernité, le constat d’échec est dès lors évident en matière d’infrastructures, du moins dans la Capitale. Des stades ont été construits dans les années 90 et 2000, mais ils ne sont plus fonctionnels. On pense notamment à ceux de Rouiba, Boumerdès et Koléa. Un gâchis qui dénote une certaine incompétence en matière de gestion. C’est d’ailleurs le talon d’Achille des infrastructures sportives chez nous, on n’arrive toujours pas à bien gérer nos stades. Sinon le 5-Juillet ou le stade Nelson-Mandela ne seraient pas fermés pour travaux aussi fréquemment. Est-ce dû à un déficit financier ou une absence d’expertise et de compétence, ou peut-être un peu les deux ?
Ali Nezlioui






