À l’occasion de la relance de la Journée mondiale du refroidissement, les ministres Sifi Ghrieb (Industrie) et Nadjiba Djilali (Environnement et Qualité de Vie) ont présidé, ce week-end, une cérémonie marquée par la signature d’un accord-cadre intersectoriel. Cet accord vise à renforcer la coopération entre les deux ministères en matière de protection de l’environnement, dans une perspective de développement industriel durable.
Fruit d’une volonté politique claire, cette initiative s’inscrit dans les efforts nationaux visant à réduire l’empreinte carbone de l’économie algérienne. Elle ambitionne de promouvoir l’usage des technologies propres, d’encourager une gestion intégrée des déchets industriels et de soutenir l’émergence d’un modèle de production respectueux des équilibres environnementaux. Lors de son intervention, le ministre de l’Industrie a mis en avant l’importance cruciale du respect des normes environnementales à toutes les étapes de la production industrielle. Selon lui, ces exigences ne constituent pas un frein, mais bien un levier stratégique permettant de conquérir les marchés internationaux. Il a notamment insisté sur le fait que l’intégration de ces normes contribue à renforcer la compétitivité des produits algériens à l’export, et à positionner l’industrie nationale dans les chaînes de valeur mondiales. «Le respect rigoureux des normes environnementales n’est pas un luxe, mais une nécessité pour accéder aux marchés étrangers et inscrire l’Algérie dans une dynamique industrielle globale», a souligné M. Ghrieb. Il a également lancé un appel à la concrétisation de ces engagements sur le terrain, exhortant les opérateurs économiques à adopter une approche durable dans leurs processus de fabrication. De son côté, la ministre de l’Environnement et de la Qualité de Vie a salué cette collaboration comme un tournant dans la coordination des politiques publiques liées à la transition écologique. Elle a rappelé que cet accord incarne une vision gouvernementale intégrée, qui repose sur la synergie entre les secteurs pour relever les défis climatiques et environnementaux, conformément aux principes du développement durable. La signature de ce partenariat traduit ainsi la détermination de l’État algérien à instaurer un équilibre efficace entre croissance industrielle et respect de l’environnement. Elle marque une étape concrète vers la modernisation verte du tissu industriel national, tout en affirmant l’engagement du pays dans la lutte contre le changement climatique.
Amine Chabouni
