Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a signé aujourd’hui à New York, le Traité d’interdiction des armes nucléaires, lors d’une cérémonie officielle organisée à cet effet par le secrétaire général de l’ONU, en présence de plusieurs chefs d’Etats, de gouvernements et de ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’ONU.
Par cette signature, l’Algérie réaffirme encore une fois, son attachement à faire du désarmement nucléaire une priorité absolue au Plan international, et à l’objectif de l’édification d’un monde plus sûr pour tous, pour instaurer la paix et la sécurité dans un monde exempt de ces armes. Elle réaffirme également son attachement au Traité de Pelindaba, érigeant l’Afrique en zone exempte d’armes nucléaires, et à la création d’une zone exempte d’armes de destruction massive au Moyen-Orient, conformément aux résolutions internationales pertinentes à ce sujet.
L’Algérie a participé à la négociation et à l’adoption de ce nouveau Traité, qui constitue la contribution la plus importante dans l’histoire des efforts internationaux sur le désarmement nucléaire, engagés depuis la première session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU de 1978, qui a été consacrée au désarmement. Ce Traité vise à renforcer le régime international actuel de désarmement nucléaire par l’instauration, dans une première étape, d’une nouvelle norme juridique internationale rendant les armes nucléaires interdites, et dans une seconde étape, les éliminer complètement. Ce Traité a été négocié lors de la Conférence des Nations unies pour la négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires en vue de leur élimination complète. Cette conférence historique a été convoquée par une résolution onusienne adoptée en décembre 2016, sous la présidence algérienne de la première Commission de l’Assemblée générale, chargée du désarmement et de la sécurité internationale.
Le MAE prend part aux travaux de la 8e session ministérielle du Comité de coordination du Forum global de lutte contre le terrorisme
Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, a pris part à la huitième session ministérielle du Comité de coordination du Forum global de lutte contre le terrorisme qui s’est tenue, hier, à New York. Il a prononcé, à cette occasion, une déclaration dans laquelle il a réitéré le soutien de l’Algérie aux activités de cette instance internationale dont elle est membre fondateur ainsi que sa disponibilité à assurer, conjointement avec le Canada, la coprésidence du nouveau groupe de travail régional couvrant l’ensemble de la région de l’Afrique de l’Ouest.
Ce groupe de travail a été créé dans le cadre d’une refonte de la répartition des missions à laquelle ont procédé les ministres, durant cette session, à l’issue des six années d’activités depuis la création du Forum en 2011. Il remplace le groupe de travail sur le Sahel coprésidé aussi depuis sa création par l’Algérie et le Canada.
Tout en soulignant que l’Algérie maintient un haut niveau de vigilance sur son propre territoire et sur ses frontières, il a rappelé l’action et les initiatives prises par celle-ci aux plans arabe, africain et international en vue de promouvoir la mobilisation et la lutte régionales et internationales contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Au plan africain, il a rappelé que l’Union africaine avait confié, au début de cette année, à Son Excellence le Président Abdelaziz Bouteflika, la haute mission de coordonnateur pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme en Afrique et que le Mémorandum de Monsieur le président de la République, présenté en cette qualité au dernier Sommet de l’Union africaine, a été adopté et servira aussi de plateforme à la coopération que l’Afrique entend engager avec le reste de la communauté internationale. Le ministre Messahel a aussi annoncé que l’Algérie abritera du 23 au 25 octobre prochain successivement la première réunion du nouveau groupe de travail sur l’Afrique de l’Ouest du Forum global de lutte contre le terrorisme ainsi qu’une réunion régionale sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé transnational.