Le monde pourrait être témoin « d’une autre Nakba » dans les Territoires palestiniens occupés, a averti vendredi un comité ad hoc des Nations unies, en référence à l’expulsion d’environ 800.000 Palestiniens de leurs terres par l’entité sioniste en 1948, dans un contexte marqué par une multiplication des crimes de l’occupation.
L’entité sioniste « continue d’infliger des souffrances inimaginables aux personnes vivant sous son occupation », tout en étendant rapidement la spoliation des terres dans le cadre de ses aspirations coloniales plus larges, a averti le Comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques sionistes affectant les droits humains des Palestiniens, dans un rapport publié à l’approche du 77e anniversaire de la Nakba, le 15 mai. »Ce à quoi nous assistons pourrait très bien être une autre Nakba », a jugé dans un rapport ce Comité, après avoir effectué une mission de terrain en Jordanie, soulignant que l’objectif d’une expansion coloniale « plus importante », est clairement la priorité de l’entité sioniste. Ce comité a été créé par l’Assemblée générale de l’ONU (AGNU), en décembre 1968. Il comprend les représentants permanents du Sri Lanka, de Malaisie et du Sénégal, auprès des Nations Unies à New York. »Les +opérations de sécurité+ servent d’écran de fumée pour l’accaparement rapide des terres, les déplacements massifs, la dépossession, les démolitions, les expulsions forcées et le nettoyage ethnique, afin de remplacer les communautés palestiniennes par des colons juifs », affirme encore le document.La « Nakba » qui signifie « grande catastrophe » ou « tragédie » fût pour les Palestiniens la création de l’entité sioniste en 1948 sur les trois quarts de la Palestine poussant environ 800.000 Palestiniens, aujourd’hui plus de six millions avec leurs descendants, à se réfugier dans des pays voisins.
