«Le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct» commis par les forces sionistes dans la bande de Ghaza, dénonce la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, en préface du rapport annuel de l’organisation sur les droits humains dans le monde publié, mardi.
«Depuis le 7 octobre 2023, (…) le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct. Les Etats ont regardé, comme s’ils étaient impuissants», les forces sionistes faire des milliers de martyrs «Palestiniennes et de Palestiniens, massacrant des familles entières sur plusieurs générations et détruisant des habitations, des moyens de subsistance, des hôpitaux et des établissements scolaires», écrit-elle. Dans la section du rapport consacrée à la région Moyen-Orient, Amnesty réitère ses accusations de «génocide», déjà formulées fin 2024. «Les recherches d’Amnesty International ont montré (que les forces sionistes avaient) perpétré des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Ghaza, commettant ainsi un génocide», écrit l’organisation. Le rapport cite, notamment des «homicides», des «atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de civils», des «déplacements et disparitions forcées», l’«imposition délibérée de conditions de vie destinées à entraîner la destruction physique de ces personnes».
Poursuite des audiences sur les obligations humanitaires de l’entité sioniste en Palestine occupée
Les audiences publiques de la Cour internationale de Justice (CIJ), consacrées aux plaidoiries orales relatives à la demande d’avis consultatif sur les Obligations de l’entité sioniste en ce qui concerne les activités des Nations unies, des Organisations internationales et d’Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés, se poursuivent mardi à La Haye, aux Pays-Bas. L’Algérie, représentée par son ambassadrice au Royaume des Pays-Bas, Salima Abdelhak, a pris part, lundi, à l’ouverture de ces audiences d’une semaine au cours desquelles des représentants de 40 pays, ainsi que des organisations continentales, à l’instar de Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique (OIC) et l’Union africaine (UA) présenteront des exposés. Lors cette deuxième journée, l’Algérie présentera son exposé oral dans la matinée, après avoir déjà participé à la phase écrite de cette procédure consultative, en soumettant une contribution écrite, conformément aux différentes démarches annoncées par la CIJ à ce propos. Le groupe de juristes algériens prenant part à ces audiences est composé de l’experte dans les questions des droits de l’homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), Maya Sahli Fadel et de l’experte en droit international et membre de la Commission de l’Union africaine sur le droit international (CUADI), Samia Bourouba. Les audiences ont débuté, lundi, avec l’exposé oral présenté par la représentante des Nations unies, Elinor Hammarskjold, qui a rappelé la «situation humanitaire catastrophique» dans la bande de Ghaza, en raison des mesures arbitraires prises par l’entité sioniste pour empêcher l’entrée de l’aide humanitaire destinée à la population depuis le 2 mars dernier. De son côté, le représentant permanent de l’Etat de Palestine à La Haye, Ammar Hijazi, qui conduit la délégation de son pays composée d’un groupe de juristes et de membres de la mission diplomatique accréditée à La Haye, a dénoncé, lundi, dans son intervention, «les violations dangereuses et sans précédent» commises par l’entité sioniste à l’encontre des civils à Ghaza dans le cadre de la guerre génocidaire en cours depuis le 7 octobre 2023. A noter que 40 Etats membres de l’ONU, de l’UA, de la Ligue arabe et de l’OCI avaient déposé plainte contre l’entité sioniste, suite à sa décision d’interdire les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), sachant que 137 Etats avaient voté, fin 2024, en faveur du renvoi de cette affaire devant la CIJ, tandis que 12 pays seulement avaient voté contre.
Lazzarini salue les audiences de la CIJ sur les activités de l’ONU et d’autres organisations en Palestine occupée
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a salué les audiences publiques de la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye, consacrées aux plaidoiries orales relatives à la demande d’avis consultatif sur les obligations de l’entité sioniste en ce qui concerne les activités des Nations unies, des organisations internationales et d’Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés. «Je salue les audiences de la CIJ sur la présence et les activités des Nations unies et d’autres organisations dans le territoire palestinien occupé», a écrit Lazzarini dans un message publié, lundi soir, sur les réseaux sociaux. «L’UNRWA et d’autres agences sont présentes dans le territoire palestinien occupé pour répondre à des besoins considérables. Les services de l’Agence doivent continuer à fonctionner sans entrave jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée au sort des réfugiés de Palestine», a tenu à préciser le patron de l’UNRWA. Et de souligner que «les restrictions illégales imposées (par l’occupant sioniste) au travail de l’UNRWA et d’autres organisations entravent l’acheminement de l’aide aux personnes dans le besoin». «Les lois votées par le Parlement (sioniste) contre l’UNRWA ont un impact sur la capacité de l’agence à remplir son mandat», a-t-il enchaîné. Par ailleurs, Lazzarini a rappelé que plusieurs installations de l’UNRWA, y compris des écoles à Al Qods-Est occupée, «sont également menacées par des ordres de fermeture émanant de l’occupation», tandis qu’«environ 800 enfants risquent de ne pas pouvoir terminer l’année scolaire si leurs écoles sont contraintes de fermer». L’entité sioniste «doit fournir des services y compris par l’intermédiaire de l’UNRWA à la population palestinienne. Il s’agit d’une directive claire de la communauté internationale, par l’intermédiaire de l’Assemblée générale des Nations unies», a conclu Lazzarini dans son message.
Au moins 40 Palestiniens tombent en martyrs dans des frappes de l’armée sioniste à Ghaza
La Défense civile palestinienne a indiqué que 40 personnes sont tombées en martyres dans des frappes de l’armée d’occupation sioniste, lundi, à travers la bande de Ghaza. «Quarante martyrs ont été recensés depuis l’aube jusqu’à maintenant», a déclaré un responsable de la Défense civile à Ghaza, Mohammed al-Moughayer. L’organisation de secouristes a affirmé que huit personnes sont tombées en martyres dans une frappe de l’armée sioniste à Jabalia, dans le nord du territoire. M. Moughayer a également déclaré que dix personnes sont tombées en martyres dans une frappe de l’armée d’occupation sioniste sur une maison dans le quartier de Soudaniya, au nord-ouest de la ville de Ghaza. Il a rappelé qu’une frappe de l’armée sioniste avait fait huit martyrs à proximité de Khan Younes (sud) plus tôt dans la journée. Quatorze autres personnes sont tombées en martyres dans quatre frappes distinctes à travers le territoire, selon ce bilan de la Défense civile. Une de ces frappes a notamment touché une tente abritant des personnes déplacées dans le camp d’al-Chafii, à l’ouest de Khan Younes, faisant deux martyrs. Selon les dernières statistiques du ministère palestinien de la Santé, le bilan de l’agression sioniste barbare contre la bande de Ghaza s’élève à 52 314 martyrs et 117 792 blessés depuis le 7 octobre 2023, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres et dans les rues, l’accès à ces zones étant toujours impossible pour les équipes de secours.
Plus de 14 000 étudiants palestiniens tombés en martyrs à Ghaza et en Cisjordanie occupée
Plus de 14 000 étudiants et élèves palestiniens sont morts en martyrs, et plus de 24 000 autres ont été blessés dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, depuis le début de l’agression génocidaire sioniste le 7 octobre 2023, a fait savoir le ministère palestinien de l’Education et de l’Enseignement supérieur, mardi. Dans un communiqué relayé par l’Agence palestinienne de presse, Wafa, le ministère a indiqué que 14 784 étudiants sont tombés en martyrs et 24 766 ont été blessés, depuis le 7 octobre 2023. Parmi eux, 14 649 martyrs et 23 936 blessés ont été enregistrés à Ghaza, et 135 autres martyrs étudiants en Cisjordanie occupée, outre 724 arrêtés. Selon la même source, 880 enseignants sont également tombés en martyrs et 4247 ont été blessés dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie, et 193 autres arrêtés. Parallèlement, 352 écoles publiques ont été gravement endommagées par l’agression sioniste. Elles s’ajoutent aux 91 autres écoles publiques et 89 établissements scolaires relevant de l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), bombardés et saccagés par les forces d’occupation. En plus, ajoute le communiqué, 20 établissements d’enseignement supérieur ont été gravement endommagés et 60 autres complètement démolis, tandis que plus de 788 000 élèves et étudiants sont toujours privés de leurs écoles et universités à Ghaza, depuis le début de l’agression sioniste, la plupart souffrant de traumatismes psychologiques et de graves problèmes de santé.
«Plus de 50 employés de l’UNRWA arrêtés par l’entité sioniste depuis 2023», affirme Lazzarini
Le chef de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a affirmé, mardi, que plus de 50 de ses employés avaient été arrêtés et traités «de manière inhumaine» par l’entité sioniste depuis le début de son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023. Depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza en octobre 2023, «plus de 50 membres du personnel de l’UNRWA, parmi lesquels des enseignants, médecins et travailleurs sociaux, ont été arrêtés et maltraités (par l’entité sioniste)», a écrit Lazzarini dans un message posté sur les réseaux sociaux. «Ils ont été traités de la manière la plus choquante et inhumaine qui soit», a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : «Ils ont dit avoir été battus et utilisés comme boucliers humains. Ils ont subi des privations de sommeil, des humiliations, des menaces de violence contre eux et leurs familles, ainsi que des attaques de la part de chiens. Beaucoup ont été forcés à faire de faux aveux», soulignant que cela «est tout simplement effroyable et scandaleux».
Cisjordanie occupée : Au moins 22 Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation sionistes
Pas moins de 22 Palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation sionistes, dans la nuit de lundi à mardi en Cisjordanie occupée, a indiqué un communiqué publié par la Commission pour les affaires des prisonniers. Parmi les personnes arrêtées figurent quatre femmes, un journaliste et d’anciens prisonniers, a précisé la même source. Par ailleurs, les forces d’occupation poursuivent, depuis plus de 100 jours, leur agression contre les gouvernorats de Jénine et de Tulkarem, accompagnée d’arrestations et d’enquêtes sur le terrain. Depuis le début des agressions sionistes contre ces deux gouvernorats, «le nombre d’arrestations à Jénine et dans son camp a atteint plus de 600, tandis qu’à Tulkarem et dans ses deux camps, le nombre d’arrestations a atteint plus de 260, y compris les personnes arrêtées puis libérées», a précisé le communiqué.






