A l’impossible nul n’est tenu, mais on peut toujours essayer. Essayer de remonter quatre buts de retard qui ne s’est jamais fait en Coupe de la CAF, à fortiori lors d’une demi-finale.
A défaut de pouvoir renverser la table, le CSC est tenu au moins de l’emporter cet après-midi à domicile (17h), face aux Marocains de la Renaissance de Berkane pour sauver la face et prouver au passage que la déroute du match aller (4 – 0) ne reflète pas vraiment la valeur réelle du club constantinois.
« Nous avons insisté auprès des joueurs sur la nécessité de tout donner sur le terrain, d’autant plus que nous sommes certains que nous allons vivre une ambiance extraordinaire au stade et bénéficier d’un grand soutien de la part de nos supporters. Tout est possible et nous aspirons à gérer ce match de manière optimale. Nous avons mis l’accent sur l’aspect psychologique et avons senti une forte volonté chez les joueurs afin de réaliser une grande performance », a déclaré Kheireddine Madoui, le coach clubiste en conférence de presse dans des propos rapportés par le site spécialisé « Compétition ». Il croit par ailleurs à la remontada, « rien n’est impossible dans le foot. Alors oui, pourquoi ne pas remonter ces quatre buts de retard », a-t-il ajouté. Madoui est dans son rôle d’entraîneur, il ne peut pas s’avouer vaincu sans avoir tenté quelque chose à Constantine, même s’il sait pertinemment que la mission de ses poulains sur le terrain est très compliquée, voire insurmontable. Car il faut aussi prendre en considération la force et le niveau de l’adversaire qui a réalisé une saison exceptionnelle que ce soit en championnat ou en Coupe de la CAF. La RS Berkane a remporté haut la main le championnat marocain cette saison reléguant loin derrière les cadors comme le WAC et le Raja. Un parcours ahurissant tout au long de l’année qu’elle espère couronner par un nouveau sacre en Coupe de la CAF, après avoir échoué en finale la saison écoulée.
Les Constantinois, pour leur part, peuvent se targuer d’avoir atteint pour la première fois la demi-finale d’une compétition continentale. C’est déjà une bonne expérience pour l’avenir, même si certains diront que cela ne veut plus rien dire, quand on voit qu’une équipe récemment créée et qui n’a pas une base populaire, vient de se qualifier à la finale de la Ligue des champions, la plus prestigieuse des compétitions africaines. Il s’agit de la formation égyptienne de Pyramids FC qui a éliminé en demi-finale Orlando Pirates, l’équipe qui a fait mal à nos représentants dans cette épreuve, le MCA et le CRB.
Comme quoi, le plus important dans le football actuel c’est avant tout une bonne organisation, de la compétence et une stabilité à tous les niveaux. Ce qui fait cruellement défaut à nos clubs en ce moment.
